«Le sida est une réalité qu’on ne peut cacher»

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à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, qui coïncide avec le 1er décembre de chaque année, la maison de jeunes de Larbâa Nath Irathen a organisé, lundi dernier, en collaboration avec l’OPH et l’EPSP de la municipalité, une journée de sensibilisation sur le SIDA, au niveau de la bibliothèque communale.

En effet, le nombre de personnes atteintes du SIDA dans notre pays ne cesse d’augmenter d’année en année. Ainsi, la maison de jeunes de la localité en question, a eu l’initiative de marquer cette date en faisant du 1er décembre une journée de sensibilisation, donnant l’occasion à des personnes d’horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie. Cette journée permet aussi de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida. En sus d’une exposition sur le sujet, une conférence animée par les médecins de l’OPH et de l’EPSP de la dite localité s’est tenue au niveau de la bibliothèque de la localité en question. Les conférenciers, devant une assistance composée essentiellement de jeunes, ont mis l’accent sur les différentes façons de transmission du virus VIH. Les médecins se sont largement étalés sur les voies de transmission, à savoir, la voie sexuel, qui est la principale cause de contamination, la voie materno-faetale, c’est-à-dire, transmise par la mère à son enfant, lors de la grossesse, ou de l’allaitement, et la voie sanguine, c’est-à-dire, par la transfusion sanguine ou par l’utilisation d’une seringue non stérilisée. Mais aussi, lors de cette conférence, les conférenciers ont distingué entre le séropositif et un malade du SIDA. Le 1er cas, c’est-à-dire le séropositif est une personne contaminée par le virus du VIH/ SIDA et paraît en bonne santé (asymptomatique), parce que son système de défense a pu arrêter les agressions du virus sans l’anéantir d’une façon définitive. Tandis que le 2ème cas, c’est à dire : le malade du SIDA, il a atteint le dernier stade de la maladie lorsqu’il présente des symptômes caractérisés par la baisse de la capacité de son système de défense immunitaire à faire face aux maladies et microbes. Et pour clôturer cette rencontre, les médecins, se sont penchés sur la meilleure façon de se protéger du SIDA. Bien entendu, en l’absence de traitement définitif et efficace à cette maladie, la prévention reste la seule arme. Il y a lieu donc d’éviter les rapports sexuels non protégés, l’utilisation d’instruments susceptibles d’être porteurs de ce virus tels que les brosses à dents, les lames de rasoirs. Par ailleurs, il est vivement conseillé aux futurs mariés d’effectuer un examen prénuptial. La prévention reste la seul arme, disions-nous. A la fin de cette conférence, le Dr Bnada, médecin au niveau de l’OPH de la localité en question, nous dira à propos de cette rencontre : «Le sida est une réalité qu’on ne peut cacher. Il est temps que la population casse ces tabous, sur les différentes façons de transmission, tel que les rapports sexuels. Mais aussi, avec ce genre d’initiative, on sensibilise un maximum de gens sur les risques de contamination, quasi omniprésents, dans notre société.» Et d’ajouter : «De telles rencontres doivent être organisées plusieurs fois par an, dans le but de sensibiliser le maximum de personnes».

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