… Le centre Assirem a rendez-vous à Draâ El-Mizan…

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La journée mondiale des handicapés, qui coïncide avec le trois décembre de chaque année, a été célébrée différemment par les associations de la région. Ainsi, au niveau du centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux, la direction et le personnel ont préparé un programme aussi riche que varié aussi bien à l’intention des élèves que de leurs parents. Et c’est ainsi que M. Hakim Hardi, directeur bénévole de ce centre, financé pratiquement dans toute sa globalité par M. Arezki Mohammedi de Ain El Hammam, prendra la parole pour souhaiter bonne fête aux enfants et à tous les handicapés. « Au niveau du centre, nous œuvrons à prendre en charge ces enfants selon nos moyens, qui restent hélas insuffisants. Tout de même, je peux dire que nous avons obtenu d’excellents résultats depuis le lancement du centre Assirem en 2013. Je m’adresse aux parents en leur disant que le centre a un programme d’enseignement et qu’il fonctionne selon une législation qui régit ces structures », dira le directeur du centre. De son côté M. Hocine Ameur, président de la commission sociale de l’APC, annoncera à l’assistance que l’APC est là pour aider ce centre, car il prend en charge la frange la plus vulnérable de la société. « Les portes de l’APC sont ouvertes. Nous sommes à votre écoute et on vous aidera dans la mesure de nos moyens », insistera-t-il. Au programme, une conférence sur les objectifs du centre et des démonstrations de la part des orthophonistes et les psychologues. Et c’est mademoiselle Rami qui commencera par signifier que ce centre est créé pour la prise en charge d’une catégorie de personnes qui ont besoin d’acquérir de l’autonomie, du développement de leur motricité de l’intégration sociale et d’apprendre sur le plan intellectuel, par exemple les formes et les couleurs. A cet effet, expliquera-t-elle, nous avons un programme officiel que nous mettons en œuvre pour atteindre ces objectifs. « Vu les capacités d’accueil insuffisantes du centre et le manque d’éducateurs spécialisés dans la surdité et le langage des signes par exemple, nous ne pouvons accepter tout le monde. Néanmoins, nous faisons de notre mieux pour prendre le maximum de demandeurs. Actuellement, nous avons seize enfants : dix garçons et six filles », ajoutera la conférencière. Par ailleurs, mademoiselle Chaouche, en sa qualité de psychologue du centre,  évoquera devant les parents la méthode utilisée pour justement arriver à cette fin. Les deux orthophonistes, mademoiselle Benseddik et mademoiselle Nacer Bey, passeront à l’action en donnant même des simulations de situations d’apprentissage ; ce qui intéressera l’assistance au point où certains parents reconnaîtront les efforts fournis par ces éducatrices. « Nous remercions ces jeunes filles qui sont dévouées à l’éducation de ces enfants », nous dira l’un d’eux. En plus de cette conférence, les enfants ont eu droit à un spectacle de clowns, offert par la maison de jeunes Larbi H’Sissen de Ain Zaouia et à des tours de magie de la part d’un magicien venu de Tizi-Ouzou. Après la remise des cadeaux à tous les enfants, mis à leur disposition par M. Arezki Mohammedi, l’ensemble a été convié à une collation dans une ambiance conviviale. « Je réitère mon appel en direction des autorités locales et de wilaya ainsi que de la DAS de renouveler les contrats, qui vont arriver à expiration à la fin du mois de décembre, à toute l’équipe pédagogique. Nous souhaitons de préférence que ces psychologues et ces orthophonistes soient maintenues dans ce centre, car elles ont de l’expérience et les enfants se sont adaptés à leur méthode de travail », conclura M. Hakim Chardi.

Amar Ouramdane

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