Créée il ya de cela huit mois, l’association sportive dénommée CRB Amizour compte d’ores et déjà dans ses rangs, pas moins de 200 jeunes adhérents, issus en majorité de la même commune, mais aussi des communes voisines, dont Feraoun et Tala Hamza. Des adhérents, dont la tranche d’âge varie entre 6 et 12 ans, sont divisés en plusieurs catégories, comme celle des benjamins, engagée en compétition. Une école locale qui a pour but de favoriser la pratique du football, en d’autres termes de prendre en charge des jeunes afin de les éloigner du phénomène de oisiveté et de délinquance, mais qui s’avère être livrée à elle-même. Selon le président de cette jeune école, L’ex joueur de l’USOA et de la JSMB, Mourad Meziane, son association manque de commodité à l’effet d’assurer des conditions favorables à l’enseignement du sport roi. Des commodités, à l’image de vestiaires et d’un local, cruellement font défaut actuellement, pour contraindre ces petits footballeurs, futurs joueurs, à s’habiller et se déshabiller en plein air dans les gradins du stade communal. «Nos athlètes pratiquent leur sport favori dans des conditions qui laissent à désirer, par faute de vestiaires et d’un vrai terrain d’entraînement. Cette situation a induit le blocage d’adhésions des jeunes filles footballeuses», dira notre interlocuteur. Le président ajoute, par ailleurs, que toutes les réponses des responsables locaux à ses moult requêtes se résument en une seule réponse : «Nous ne disposons pas de réponse, ni de bureau». À cet effet, c’est l’AC de tala hamza qui est venue à la rescousse de ces jeunes athlètes, en mettant, temporairement, à leur disposition, des vestiaires et un terrain d’entraînement. Une solution pas tout à fait commode, du fait de la galère de ces élèves de football, puisque la majeure partie d’entre eux sont forcés de faire la navette en s’exposant à tous les aléas de la route. En somme, la commune d’Amizour ne manque nullement de terrains favorables à la pratique du foot, mais selon le président du CRBA, le stade communal est souvent occupé soit par les clubs locaux ou par d’autres clubs qui viennent s’y entraîner, alors que le terrain scolaire est devenu le lieu préféré des délinquants, au vu et au su de tout le monde. Les responsables du CRB reviennent encore à exhorter les responsables locaux à répondre à leurs doléances, pour faire de cette école une véritable pépinière de joueurs à l’avenir.
Nadir Touati
