La grève de deux jours à laquelle a appelé le Cnapest-élargi a été largement suivie dans la wilaya de Bouira. Selon M. Benyoucef, coordinateur de wilaya du syndicat, un taux de suivi de 70% a été enregistré hier, dans le secondaire. Alors que pour les cycles moyen et primaire, 40 CEM et 20 écoles primaires ont été paralysés par la grève, selon le responsable syndical qui affirme que les taux les plus élevés ont été enregistrés au niveau des établissements implantés dans les grandes daïras de la wilaya, à savoir Aïn Bessem, Bouira, Sour El-Ghozlane, M’Chedallah et Lakhdaria. « Il s’agit d’un mouvement de grève décidé lors du dernier conseil national du Cnapest pour remettre sur la table les revendications non satisfaites du personnel de l’enseignement des trois paliers de l’éducation », affirme notre interlocuteur. Selon ce dernier, en plus des revendications socioprofessionnels, les grévistes demandent l’application des textes concernant les dernières décisions prises à propos de la question des œuvres sociales du secteur de l’éducation nationale, ainsi que l’abrogation du décret 158-14. « Nous avons entendu le même son de cloche l’année passée, mais il n’y a rien eu de concret. Désormais, nous ne nous contenterons plus de promesses ! Les responsables du ministère de l’Education doivent respecter leurs engagements envers les enseignants, notamment en ce qui concerne la médecine du travail, les oeuvres sociales et l’accessibilité au logement », a déclaré M. Benyoucef. « Nos principales revendications concernent l’intégration, sans condition, des postes d’enseignants en voie de disparition, ainsi que l’automatisation de la promotion des postes nouvellement crées par le ministère, tel que celui d’enseignant formateur et d’enseignant principal », ajoute notre interlocuteur, d’après lequel d’autres assemblées générales seront programmées, dans les prochains jours, afin de débattre des mesures à entreprendre face au « mutisme des responsables de la tutelle ».
O. K.