Tout comme dans de nombreux chefs-lieux des communes de la wilaya, celui de cette municipalité semi rurale n’échappe pas aux cambriolages. Le week-end dernier, un kiosque à tabac et à journaux a été visité de nuit par un ou plusieurs voleurs. En effet, son propriétaire a constaté ce vol par effraction. Dans les villages situés sur les hauteurs, d’autres vols nous ont été signalés. À Ath Ali, n’était la vigilance d’un éleveur, son troupeau serait pris par un groupe ayant tenté de s’emparer des bêtes. C’est dire que l’insécurité règne dans cette localité. Si, par le passé les habitants craignaient les incursions terroristes, aujourd’hui, la place est laissée au banditisme. Dans cet ordre d’idées, sitôt informés, les services de sécurité (policiers et gendarmes) ont pu démanteler ces groupes qui, généralement, se reconstituent dès leur libération. De leur côté les comités de villages s’organisent en montant des gardes et intervenant dès qu’une alerte est donnée. En tout cas, l’insécurité règne dans de nombreuses localités surtout là où n’existent pas encore des structures sécuritaires, à l’exemple de M’Kira, de Ain Zaouia ou d’Ait Yahia Moussa. Pourtant, dans ces deux derniers chefs-lieux, ce genre de structures (sûreté semi urbaine) ont été réalisées, mais, à ce jour, plus de trois ans après leur réception, elles ne sont pas opérationnelles bien qu’elles soient sollicitées par les citoyens. La sécurité des citoyens et de leurs biens passe par la mise en service de ces structures. « À quand alors leur exploitation ?», se demandent aussi bien les responsables locaux que la population.
A. Mohamed