Le trafic ferroviaire entre l’Est du pays et Alger paralysé

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Le trafic ferroviaire entre l’Est du pays et la capitale a été paralysé hier, suite à un mouvement de protestation initié par de jeunes chômeurs de la localité d’Ath Mansour. Ces derniers, une soixante environ, ont procédé dès les premières heures de la matinée, au blocage de la voie ferrée au niveau du PK 168 à Ath Vouali, commune d’Ath Mansour, à l’aide de troncs d’arbres et autres objets hétéroclites. Par cette action, les protestataires disent «s’élever contre la politique de recrutement de la SNTF». Pour eux, «il n’est pas normal que cette compagnie procède au recrutement de jeunes dans la commune voisine de Béni Mansour en excluant ceux natifs de la commune». Les protestataires qui s’estiment lésés réclament, à présent, des postes d’emplois au sein de la société du rail. Parmi ces jeunes protestataires figurent certains dont les parents sont des retraités de la compagnie SNTF. Cette catégorie de jeunes revendique, pour sa part, une priorité dans l’embauche. Pour rappel, l’action d’hier est la deuxième du genre après celle entreprise, vendredi dernier, par des jeunes de la commune de Béni Mansour dans la wilaya de Béjaïa. L’action de protestation de vendredi dernier avait eu, elle aussi, pour conséquence la paralysie du trafic ferroviaire entre tout l’Est du pays et la capitale. L’autorail de Béjaïa ainsi que ceux des wilayas de l’Est, transitant par la gare de Béni Mansour, étaient pratiquement à l’arrêt. Une des premières mesures prises par les responsables de la SNTF était la réintégration de quelques travailleurs dont les contrats étaient arrivés à terme. Ceci dit, le premier responsable de la compagnie avait déclaré que son entreprise était dans l’incapacité de recruter d’autres jeunes. Il est utile de préciser qu’au moment où nous mettons sous presse, la voie ferrée demeurait toujours bloquée et les jeunes protestataires campaient toujours sur leur position.

O. S.

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