D’un an à l’autre, dans le noir

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Dans les mœurs chrétiennes, le réveillon est une fête célébrant Noël et le 31 décembre au soir, on fête le nouvel an. Ce dernier est célébré à travers le monde entier y compris donc notre pays.Ce jour-là, en dehors des restaurants qui affichent complets, il y a aussi les pâtissiers qui se retrouvent avec des files interminables pour l’achat des bûches dont le prix varie entre 150 et 300 DA.A Aokas comme dans toutes les villes de la région, les restaurants proposent des menus spéciaux à des prix frôlant des fois l’inconcevable. Pour les jeunes et les familles préférant le célébrer chez eux, un restaurateur a trouvé la bonne formule en leur proposant des poulets farcis à emporter pour la modique somme de 450 DA alors qu’ailleurs, il est cédé à 600 DA. Toutefois, si cette fête s’est déroulée sans aucun problème majeur à signaler, il est utile de rappeler qu’elle a été gâchée par Sonelgaz.En effet, comme à chaque fois qu’un match important est prévu sur le petit écran où lors d’une fête religieuse ou autre, une panne de courant intervient. Et cette habitude n’a pas manquée d’être au rendez-vous dans la nuit du 31 décembre quand toute la daïra d’Aokas fut plongée dans le noir aux environs de 23 heures. Le courant ne fut rétabli que vers 4 heures du matin et n’est toujours pas là pour la commune de Tizi N’berber à l’heure où nous rédigeons cet article. Il n’y a ni mauvais temps ni autre qui pourrait justifier cette lenteur de Sonelgaz pour rétablir le courant. Est-ce les bonnes habitudes qui vont disparaître et les anciennes qui veulent revenir ?En entrant de plain-pied dans ce troisième millénaire, il serait inadmissible de parler de fêtes gâchées par des pannes de courant.

A. Gana

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