Les travailleurs du secteur de la justice n’abdiquent pas. En effet, ils appellent à reprendre la protestation à partir de la mi-janvier prochain, en organisant une grève de trois jours au niveau national.
Après la grève de trois jours observée les 7, 8 et 9 du mois courant, la Fédération nationale des travailleurs du secteur de la justice (FNSJ), n’a pas fait aboutir ses revendications. «Face à la non-prise en charge des revendications des travailleurs et à la fermeture des portes du dialogue, on a décidé de maintenir les actions de protestation en observant une grève de trois jours à partir de la mi-janvier prochain au niveau national», lit-on dans le communiqué rendu public par ladite organisation syndicale affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Cette dernière a tenu à souligner «la détermination» des travailleurs du secteur de la justice à poursuivre le chemin de la protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, et ce «en dépit des menaces exercées par certains responsables», a martelé la même source. Les greffiers et les corps communs de la justice appellent à l’application de la convention signée, le 23 février 2011, avec le ministère de la Justice et garde des sceaux. Il est utile de souligner que les protestataires réclament la réintégration, dans leurs postes, de l’ensemble des syndicalistes radiés et exclus «abusivement», la généralisation du transport sur l’ensemble des conseils de justice. Ils demandent, également, la recomposition de la commission nationale des oeuvres sociales, l’intégration et la titularisation de tous les travailleurs appartenant aux corps communs, en plus d’une augmentation de salaires égale à 100%, et la prise en charge des fonctionnaires atteints de maladies chroniques, ainsi que les familles de ceux qui se trouvent à la retraite.
S. S.
