Menace d’une grève à la mi-janvier

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L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) n’abdique pas. Bien au contraire, ce syndicat envisage de recourir, une nouvelle fois, à la grève juste après les vacances d’hiver. En effet, le deuxième trimestre de l’année scolaire en cours risque d’être mouvementé dans le cas où le ministère de tutelle ne daigne pas prendre en charge les préoccupations des travailleurs du secteur. Le président de l’Unpef, M. Sadek Dziri, confirme que le retour au mouvement de grève n’est pas exclu, «même si la tutelle procédera au règlement du problème des intendants de l’éducation, lesquels observent une grève ouverte depuis plus de trois mois». Selon lui, «plusieurs autres revendications, soulevées à maintes fois, ne sont toujours pas prises en charge par le ministère de l’Éducation nationale». Cette entité syndicale convoquera son conseil national, dès la rentrée des vacances d’hiver, pour évaluer la situation des lieux et décider de la forme de grève à entreprendre. Toutefois, notre interlocuteur n’exclut guère le recours de son syndicat aux moyens musclés afin de faire valoir les revendications restées en suspens. Cet organisme syndical, a-t-il dit, «aura recours à la grève afin d’exiger le droit à la promotion des enseignants des cycles primaire et moyen, et professeurs et de réclamer, en outre, l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation et la promotion systématique des enseignants ayant plus de 20 ans d’expérience au grade d’enseignant principal et de formateur. L’Unpef a appelé une nouvelle fois à la correction du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier 08/315 des travailleurs de l’éducation qui, selon ce syndicat, a lésé plusieurs corps de ce secteur en voie d’extinction, à l’image (des corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de sécurité les laborantins et les intendants de l’éducation…). Ce syndicaliste a évoqué d’autres dossiers restés en suspens. Il s’agit notamment du « traitement du dossier des corps communs, des OP et des agents de sécurité et le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de 8. Ce syndicat réclame également «l’instauration de la prime des activités pédagogiques complémentaires, ainsi que l’instauration d’une retraite à 100% après 25 ans de service, et l’abrogation de l’article 87 Bis».

L. O. CH.

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