Le chef-lieu livré à l’anarchie

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Après une pause forcée de quelques jours, due aux dernières pluies, les travaux d’aménagement ont repris.

Les travaux d’aménagements, lancés depuis quelques mois au niveau du chef-lieu de commune de Draâ Ben Khedda, reprennent avec le retour du soleil qui favorise cette reprise. Cependant, il est à signaler que ces travaux -ils ne sont pas les seuls- avancent à pas de tortue. Les entreprises en charge des projets traînent la patte pour les livrer. Le boulevard Colonel Amirouche ne sera pas de sitôt aéré et allégé de ces matériels qui l’encombrent de façon anarchique. Les outils sont laissés pêle-mêle sur le trottoir et parfois sur une partie de la chaussée, déjà encombrée par l’informel qui résiste encore toujours et ne semble pas être inquiété ni par les autorités ni par les services de sécurité qui attendent probablement le feu vert du premier magistrat de la municipalité. Tout le long du trottoir, de nouveaux marchands s’installent devant la poste, la pharmacie et ainsi de suite. La place 8 Mai 1945 se dénature et de nouvelles baraques s’érigent même si elles se font timidement ou par ruse des prétendants aux espaces. Un autre genre de commerçant dont le camion est immatriculé dans la wilaya 34, a tout bonnement exposé ses canapés au su et au vu de toutes les autorités locales. La partie du trottoir tout au long de la cité Khellil, n’est toujours pas achevée. L’entreprise est absente des lieux ces jours-ci «elle est probablement avec un autre chantier quelque part» nous avance un riverain. Les malfaçons se comptent par dizaines et il est urgent qu’elles soient revues et corrigées. Les baraques du boulevard sont toujours en place alors que les locaux et box commerciaux attendent leurs bénéficiaires. «Nous ne savons pas pourquoi ce retard pourtant, il y a des locaux qui sont prêts !» nous confie un jeune marchand de fruits et légumes. La situation de l’environnement n’a pas changé d’un iota plutôt, elle évolue négativement, au niveau du chef-lieu de commune qui a grandement besoin d’un grand nettoyage. Une journée de volontariat (peut-être plusieurs) est jugée nécessaire mais aussi urgente pour redonner un autre visage à cette ville qui veut retrouver son aura. Et nous sommes convaincus qu’elle y parviendra avec la collaboration de tous, c’est-à-dire avec le civisme des gens, des commerçants qui sont sommés d’utiliser des sachets-poubelles. Une multiplication d’agents de la voirie et une sérieuse dotation en matériels de nettoyage faciliteront la tâche et ce sera dans l’intérêt commun.

Arous Touil

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