Des commerçants refusent d’encaisser les billets de 200 DA !

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Apparemment, la décision prise par la banque d’Algérie, qui consiste en le retrait des billets de banque de deux cents dinars, a créé une psychose parmi les commerçants et autres prestataires de services, lesquels rejettent ou refusent carrément d’effectuer des transactions avec ces billets, devenus indésirables ! En effet, bon nombre de citoyens de Tazmalt ont été surpris par le refus, de plus en plus grandissant, de la part des commerçants de cette ville d’encaisser les billets de 200 DA au motif qu’ils ne sont plus en usage, alors que la date butoir du retrait est à plus d’une semaine ! «J’ai tendu un billet de deux cents dinars à un buraliste pour payer mes cigarettes, mais, à ma grande surprise, il a refusé carrément de le prendre !», s’exclame un citoyen rencontré dans la ville. Cette situation a créé une véritable confusion dans le milieu commercial, où les consommateurs en particulier sont pris d’une panique indescriptible, eux qui ne savent plus à quel saint se vouer pour se faire accepter ces innombrables billets de 200 DA, qui disparaîtront de la circulation à la fin de l’année en cours. Dans la rue, les gens sont perplexes devant cet imbroglio et ne savent pas quoi faire de ces billets. «Si tous les commerçants refusaient ces billets de 200 DA, qu’allons-nous faire avec ? Et qui va nous rembourser tout cet argent ?», s’interroge un citoyen de Tazmalt. A ce que nous avons constaté les citoyens, et particulièrement les commerçants, n’ont rien compris à ce règlement promulgué par la banque d’Algérie le mois de novembre dernier, consistant en le retrait définitif du billet de 200 DA. En fait, même si ce billet ne sera plus valable à compter du 1er janvier 2015, il n’en demeure pas moins que la banque d’Algérie préconise aux personnes détentrices de ces billets de « les échanger sans limitation de montant auprès des banques ». En outre, il est précisé que « les billets retirés de la circulation demeurent, pendant une période de dix ans, à compter de la date fixée, échangeables exclusivement auprès des guichets de la Banque d’Algérie. Ce qui veut dire que les citoyens ont dix années devant eux pour échanger leurs billets de 200 DA. Alors pourquoi toute cette panique ?

Syphax Y.

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