La RN75 constitue un véritable goulot d’étranglement pour ses usagers, qui se disent exaspérés par les bouchons monstres qui se forment quotidiennement sur cet axe routier.
Une situation due en partie aux travaux de modernisation de cette route reliant Béjaïa à Sétif via Amizour et Bouandas, en passant par Barbacha et Kendira. La misère des usagers devrait se terminer dans moins de 3 mois, à en croire les déclarations d’un responsable des travaux publics, qui a indiqué dernièrement que « les travaux s’achèveront d’ici fin février, y compris l’installation des panneaux de signalisation». L’on peut dire, selon nos constatations sur le terrain, que le projet est à sa dernière ligne droite, car, actuellement, il ne reste qu’un segment en voie d’être réalisé au niveau de la localité de Bourached, dans la commune de Kendira, située sur la lisière avec la wilaya de Sétif. Un autre point en voie d’être achevé est le pont du lieu-dit Ighzer Yefress, frontalier avec cette wilaya voisine, pour qu’enfin le projet d’élargissement de cette route nationale sur le territoire de la wilaya de Béjaïa, d’une distance linéaire globale de 60 Kms, arrive à sa fin. A rappeler que les travaux de modernisation de la RN 75 ont commencé bien entendu au début des années 2000 pour le tronçon Tala Hamza Amizour, et c’est en 2006 que le second tronçon vers Barbacha, le chef-lieu, a eu lieu. Quant à la dernière partie, en cours de réalisation, elle a débuté en 2013. Il est vrai que, durant tout ce temps, des désagréments ont été causés aux automobilistes et aux habitants riverains, mais l’on se soulage quand on sait qu’il ne reste que des détails pour que ce chantier arrive à sa fin, et qu’il permettra une circulation sécurisante et plus fluide sur cette route traversant un relief accidenté d’une région montagneuse. Les habitants de cette dernière n’espèrent que ça puisque cette voie est considérée comme un cordon ombilical à la région, laquelle est aussi un soutien et une voie nourricière au développement local. Par ailleurs, deux autres points méritent d’être cités. Il s’agit du passage de cette route au milieu de deux centres urbains, notamment Barbacha et Amizour et des innombrables bouchons causés par les camions de gros tonnage.
Si le premier cas est à priori inscrit pour un projet d’évitement, le second constitue aussi une priorité à même de désengorger le chef-lieu de la daïra de Barbacha, à présent étouffé et étranglé.
Nadir Touati

