Au moment où la saison oléicole bat son plein, et les huileries commencent à recevoir dans leurs plates-formes respectives les premiers sacs de fruit, une spéculation sur le prix de ce produit n’a pas tardé à prendre effet. Ainsi, les revendeurs viennent justement d’afficher le prix estimé à 700 DA le litre. Un coût qui, sûrement, ne connaîtra pas de chute et sera maintenu par les propriétaires d’huileries et même par les particuliers. Les paysans et autres propriétaires des différentes oliveraies ont appréhendé avant l’entame de la récolte un faible taux de rendement eu égard au manque d’eau de pluie suffisante pour l’olivier. Finalement, les quantités considérables des eaux de pluie enregistrées au début du mois en cours ont été d’un apport considérable pour un meilleur rendement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les habitants de cette localité et même ailleurs ont affiché une volonté de prendre part à cette campagne. Nous avons remarqué beaucoup de fonctionnaires prendre leur congé pour cette circonstance. C’est ce que nous a affirmé Rachid, en disant : «Comment voulez-vous que je supporte voir ce fruit se perdre ? Je dois prendre mon congé et le cueillir car avec les prix affichés, il n’est pas facile pour un fonctionnaire de mon cas de pouvoir s’offrir la quantité à consommer durant l’année. Et n’oubliez pas que cela rentre également dans notre culture ! Nos aînés se sont donné de la peine à planter ces arbres, et donc, il est de notre devoir d’en prendre soin !»
S. M