Du retard encore et toujours !

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Le wali de Bouira, M. Nacer Mâaskri, a effectué, durant la journée d’hier, une visite de travail et d’inspection à travers plusieurs projets relevant des secteurs de l’enseignement supérieur et de la culture.

C’est ainsi que le premier magistrat de la wilaya, a inspecté en premier lieu, les projets de réalisation de 2000 nouvelles places pédagogiques au pôle universitaire de Bouira, ainsi que d’une nouvelle résidence universitaire avec une capacité de 1000 lits à la sortie ouest du chef-lieu de la wilaya. Sur cette première étape, le wali, a insisté auprès des responsables du secteur et des entreprises, sur le respect des délais de réalisation ainsi que des cahiers de charges. «Ces nouvelles infrastructures doivent être livrées dans les plus brefs délais, surtout que le secteur de l’enseignement supérieur à Bouira, en plein expansion, ne peut plus prendre en charge tous les étudiants», a-t-il affirmé avant d’ajouter : «Comme nous pouvons le constater, les travaux sont actuellement en bonne voie. Les entreprises réalisatrices disposent également de tous les moyens nécessaires, ces deux unités peuvent être livrées avant-même la fin des délais impartis». On pourra dire, que le premier magistrat de la wilaya, a été globalement satisfait sur la teneur et l’état d’avancement des travaux au niveau des deux chantiers suscités, notamment sur le volet technique, où pratiquement toutes les embûches ont été rectifiées et prises en charge. Le projet de réalisation d’une annexe de la bibliothèque nationale a été également inspecté lors de la même sortie. Cependant et contrairement aux étapes précédentes, le wali de Bouira, a carrément changé de ton avec les maîtres de l’ouvrage ainsi qu’avec les représentants du bureau d’étude, et ce, en raison du considérable retard qu’accusent les travaux de réalisation de ce projet. Lancé au mois de février 2010, ce projet devait être livré en l’espace de 14 mois et accuse actuellement un retard de plus de 03 ans. « Ce projet a trop traîné il faut le livrer dans les plus brefs délais. Il est temps que vous arrêtiez ce bricolage !», lance M. Maskri à l’égard du représentant du bureau d’étude. Cette remarque avait «refroidi» les autorités locales qui pensaient que tout est bien calculé en présentant en grandes pompes leur projet. Toutefois et malgré les rectifications apportées, ce chantier demeure irrémédiablement en retard selon le wali. Ce dernier donnera alors des orientations et des directives strictes quant au respect des délais. «C’est la dernière fois que je vous fais la remarque. Ce chantier doit avancer coûte que coûte et j’y veillerai personnellement», a-t-il prévenu. Pour sa part, le représentant du bureau d’étude, justifie ce retard par «les tracasseries administratives au niveau de la direction de la culture et du contrôle financier qui bloque le financement des travaux». Des propos qui ont été vite contrariés par le directeur de la culture, également sur place. D’après le même responsable, toutes les démarches administratives et financières nécessaires au projet ont été finalisées par ses services et seront bientôt validées par les services du contrôle financier. M. Maskri a invité par la suite, les responsables du projet (Bureau d’étude, direction de la culture et entreprise), à une réunion qui se tiendra au début de la semaine au niveau du siège de la wilaya, dans l’espoir « de régler définitivement la situation de ce projet». Non loin de là le wali de Bouira a inspecté les travaux d’aménagement du théâtre communal de Bouira. Là encore, M. Maaskri s’est vu confronté à l’interminable problème du retard des entreprises. En effet, ce projet, qui devait être en voie d’achèvement, est encore au stade de chantier, puisque il accuse un retard de plus de 02 ans. Le premier magistrat de la wilaya, ordonnera aux entreprises de redoubler d’efforts. Vers la fin de la visite, le cortège officiel s’est dirigé vers la direction de la Protection civile où le wali a participé à une cérémonie de remise de grades aux officiers et sous-officiers de la Protection civile. D’après le service de communication de la Protection civile, pas moins de 53 éléments de la protection civile ont été promus à des grades supérieurs.

O.K.

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