Lancés au mois d’avril 2012, sur les chapeaux de roues, les travaux de réalisation d’une nouvelle prison pouvant accueillir au moins trois cent (300) détenus sont à l’arrêt depuis la fin du mois de novembre passé alors que, dira notre source, «le contrat qui lie la partie algérienne à l’entreprise espagnole Eurocasa a été tout simplement résilié».
Au demeurant, comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, en temps opportun, ce projet de réaliser une nouvelle prison à Draâ El-Mizan était attendu depuis plusieurs années.
L’actuelle prison n’est autre que celle héritée de la période coloniale qui a été fermée après l’indépendance puis rouverte après qu’un convoi de prisonniers, venant de Tizi-Ouzou et se dirigeant vers le tribunal de Draâ El-Mizan pour y être jugés fut attaqué sur la RN 25 par des terroristes qui voulaient sans nul doute récupérer les armes des gendarmes de l’escorte.
Ces derniers avaient repoussé courageusement cet assaut de ces sanguinaires en leur infligeant des pertes. Ce projet était retenu dans le cadre de la carte nationale des pénitenciers. Son implantation s’était effectuée sur une exploitation agricole collective située à la sortie Est de Draâ El Mizan, sur le CW 4, en allant vers Frikat et à proximité de l’ex-entreprise avicole et de l’oued «El Ançar». Par ailleurs, cet arrêt momentané des travaux en attendant la passation d’un autre contrat a mis, en cette fin d’année, tous les ouvriers engagés au chômage hormis les agents qui assurent le gardiennage des lieux et une dizaine d’autres qui ont eu la chance d’avoir été transférés sur un autre chantier que détient cette entreprise espagnole à Tamda. «Nous espérons que le chantier va reprendre au plus vite», nous répondent tout simplement les ouvriers que nous avons croisés à Draa-El-Mizan.
Essaid Mouas

