Programme ambitieux malgré le manque de moyens

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La ligue de wilaya de Bouira de sport de boules (Pétanque) compte 15 clubs, soit un total de 400 athlètes. Dans sa politique et vision de faire toucher le maximum de jeunes, notamment  la gent féminine, la ligue de Bouira des sports de boules à travers son président, Chedani Mohamed, estime que cela commence à donner son impact et échos. Désormais, la ligue compte 12 filles et 15 garçons qui viennent juste de rejoindre les clubs de wilaya. Malgré le manque de moyens, deux clubs, à savoir Amel d’Aomar et le MC Bouira se sont distingués, la saison dernière, en remportant le championnat national de triplette. «Malheureusement, les deux équipes n’ont pas été invitées par la DJS de Bouira lors de la dernière cérémonie de remise des prix pour les athlètes et clubs de la wilaya qui se sont distingués la saison sportive 2012/2013», regrette M. Chedani. Sur le plan local, la ligue de sport de boules a mis en exergue un riche programme de compétitions, à l’instar du championnat de wilaya de triplettes et doublettes, la coupe de wilaya, trois concours d’excellence, ainsi que le championnat national des jeunes talents. Néanmoins, la ligue souffre affreusement du manque de moyens et matériels, «très chère», dira M. Chedani. « Les boules professionnelles sont inaccessibles pour le simple athlète et équipe. Le prix d’une paire de boules dépasse les 12.000.00 DA. Heureusement que la pétanque est un sport pratiqué plutôt comme passion par des retraités, des salariés et autres jeunes, qu’un sport pratiqué par des athlètes structurés dans des clubs. Plusieurs disposent de leurs propres boules qu’ils achètent eux mêmes, chose qui facilite  la tache des clubs ou ils sont affilés et la ligue », expliquera-t-il. L’autre souci relaté par le président de la ligue est dans le retard considérable dans l’octroi de la subvention émanant du fond de wilaya. «Imaginez, le fond de wilaya 2014 n’est, à ce jour, pas perçu. Difficile pour ne pas dire impossible de tracer un quelconque programme ou prévision», dira Chedani. Et de poursuivre : «Déjà le peu d’argent dont la ligue bénéficie, va directement pour le paiement des factures concoctées lors des différentes activités et compétitions organisées durant la saison sportive, une subvention partagée généralement pour payer la restauration et le transport».

A. M’hena

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