Les parents d’élèves des villages d’Ouled Kfifa et Cheraga, distants de 7 km du chef-lieu de la commune de Bouira, ont organisé dans la matinée d’hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Bouira en signe de protestation contre l’absence du transport scolaire. Accompagnés de leurs enfants portant des cartables, ces derniers justifient leur recours au sit-in par leur souci de sensibiliser les responsables, plus spécialement le ministère de la Solidarité sur la nécessité de les doter d’un bus scolaire afin d’éviter à leurs enfants le calvaire qu’ils endurent au quotidien pour rejoindre les établissements scolaires du chef-lieu de la commune. En effet et d’après nos interlocuteurs, les services de l’APC de Bouira ont procédé au début du mois en cours, à la résiliation du contrat de l’unique bus qui assurait le ramassage scolaire au niveau de ces deux localités. Les parents ont déclaré que les élèves, tous niveaux confondus, n’ont pu se rendre aisément vers les écoles faute de bus, les empêchant de goûter à l’ambiance du premier jour de la rentrée après les vacances d’hiver. «Les services de l’APC ne sont même pas informés de la résiliation du contrat avec le transporteur, et c’est à notre grande surprise que nous avons appris cette nouvelle», nous dira l’un des représentants des parents d’élèves, avant d’ajouter : «C’est injuste de leur part, nos enfants n’ont pu rejoindre les bancs de l’école depuis la rentrée de dimanche dernier ! Surtout que nos hameaux souffrent déjà d’un manque flagrant des moyens de transport public !». Les parents d’élèves dénoncent le non-respect des engagements des élus de l’APC et des autorités et interpellent le wali et le P/APW pour intervenir et trouver une solution immédiate à leur problème. «Aucun responsable de la commune ou de la daïra de Bouira n’a daigné répondre à nos doléances, c’est pour cette raison que nous avons choisi d’interpeller le premier magistrat de la wilaya», affirme un autre protestataire. Reçus par le chef du cabinet du wali, les parents protestataires ont fait part des souffrances qu’endurent les élèves du moyen et du secondaire. Leur interlocuteur a promis de donner une suite à leurs doléances.
O. K.
