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Les travaux reprennent enfin !

Lancés depuis plus de deux années au moins, les travaux de réalisation de la voie d’évitement de la ville de Draâ-El-Mizan ne cesseront pas de connaître de nombreuses oppositions de la part des propriétaires terriens sur un petit tronçon, situé aux environs de l’établissement public hospitalier (EPH) « Krim Belkacem » où elle a pris naissance à partir de la RN 25 alors qu’elle était presque achevée.

Aussi, les responsables concernés ont été emmenés à prendre à bras le corps ce problème pour libérer la ville de ces embouteillages qui sont non seulement quasi permanents mais qui paralysent notamment toute la circulation routière durant une grande partie de la journée et tout en rendant la vie insupportable aux riverains ainsi qu’aux piétons. « La ville de Draa-El-Mizan est devenue pour nous, les automobilistes de Bouira qui sommes obligés de nous rendre souvent à Tizi-Ouzou ou à Azazga, un véritable calvaire tant à l’aller qu’au retour à cause de la circulation que connaît cette agglomération du matin au soir surtout avec la grande présence des camions de gros tonnage » n’ont pas hésité à nous confier ces usagers bouiris. Au demeurant, après la levée des contraintes, les travaux ont repris de plus belle sur cette partie abandonnée. « Nous attendions ces moments de la reprise des travaux de la rocade avec une grande impatience bien que nous sachions pertinemment que  le problème de la circulation à l’intérieur de Draa-El-Mizan ne sera pas pour autant réglé définitivement mais qu’il sera allégé du moins », nous déclare ce sexagénaire dont l’habitation est située sur la rue baptisée au nom du chahid Mohamed Mitiche dit « Moh Djardjar ». En effet, s’il est attendu que les camions, particulièrement, doivent emprunter normalement cette nouvelle rocade pour ceux qui se dirigent vers Tizi-Ouzou, Boghni ou Frikat, il n’en est pas de même pour ceux qui arrivent ou qui vont vers les localités situées à l’Ouest comme Tizi-Gheniff ou M’Kira par exemple qui n’ont d’autres choix que de traverser la ville.  « Quoi qu’il en soit, dès que cet évitement sera achevé la ville de Draa-El-Mizan connaîtra un peu de quiétude », nous rétorque notre interlocuteur qui n’hésitera pas à nous entretenir surtout de la circulation au niveau du carrefour de la mosquée « Ali Mellah », tôt, le matin. « Il faut se lever très tôt, le matin, au moment de la prière pour assister, à ce carrefour étroit, au combat de ces mastodontes chargés de briques ou de ciment qui reviennent de Bouira ou d’autres wilayas contre les camions qui doivent, à leur tour, quitter la wilaya ou pour repartir près avoir déchargé leurs cargaisons. Etant donné que l’autre voie passant par le commissariat demeure fermée jusqu’aux environs de sept heures, les usagers sont obligés de prendre cette voie inverse qui est interdite pendant la journée », conclut notre interlocuteur.

               

Essaid Mouas

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