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Sit-in aujourd'hui des parents d’élèves de l'école Ali Boudhar

Les parents d’élèves de l’ancienne école Ali Boudhar du chef-lieu communal de Si Mustapha, à 18 kms à l’Est de Boumerdès, prévoient d’organiser, aujourd’hui dimanche, un sit-in devant la dite institution scolaire, afin de protester contre  » la négligence  » des inscrits en deuxième année primaire en matière de scolarité.  » Nous n’avons pas d’autre mot pour rendre compte des blocages vécues par ces classes au niveau de l’établissement en question  », a expliqué hier, le président de l’association des parents d’élèves, M. Bournissa. Il nous fera savoir que ces groupes d’élèves de la 2ème année n’ont pas eu de cours depuis la dernière semaine du mois de décembre dernier, abstraction faite de la période des vacances d’hiver. Et ce  » à cause de l’attitude incompréhensive d’une enseignante qui aurait juste après son recrutement, en remplacement d’une vacataire, déposé une autorisation de s’absenter  », a-t-il indiqué. Le ministère de tutelle, sitôt informé par cette affaire, a instruit la direction locale du chef-lieu de la wilaya pour prendre les mesures qui s’imposent en pareille circonstance. Mais rien de concret n’a été encore fait, alors que nous sommes déjà à la deuxième semaine du second trimestre. Et tous les parents d’élèves de cette école sont mobilisés pour trouver d’urgence une solution au problème soulevé.  » Pour aujourd’hui, en tout cas, notre action se limitera à une protestation durant quelques heures, avec arrêt de cours dans toutes les classes de l’école Ali Boudhar », a-t-on souligné. L’association précitée avait honoré l’an dernier, pour rappel, Mme Djedjiga Feraoun, la fille de l’illustre écrivain Mouloud Feraoun, dont le mari, du nom de Abetroun, était instituteur dans l’établissement en question. Le collectif des parents d’élèves concernés réclame aussi, dans la foulée, le réaménagement selon les normes requises des aires de jeux et le nettoyage des classes et sanitaires de ce lieu de savoir, ouvert en 1930. « Là maintenant, à cause du manque d’hygiène, nos enfants courent le risque de multiples maladies », se plaignent encore, à juste titre, les protestataires.

Salim Haddou

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