Parmi les premiers logements LSP initiés dans la ville d’Azeffoun figure le projet en face du nouvel hôpital de la même localité.
C’est aussi un projet de la discorde puisqu’il est détenteur d’un record de la plus longue durée de réalisation. Et comme il fallait s’y attendre, les souscripteurs s’impatientent encore davantage et, dans pareils cas, ils ne savent pas à quelle porte il faut taper pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. Un projet qui a débuté en 2006 et neuf ans après le statut quo est de mise. Pourtant ils ont payé la première tranche voire pour d’autres presque la totalité de la valeur de leur logement. Pour cet acquéreur excédé par cette situation «Le promoteur LABIDI évoque comme excuses le renouvellement du permis de construire, des extensions à faire ou encore d’autres paperasses en attente qui bloquent le projet. Une chose est sûre, à l’allure où vont les choses, nos appartements ne seront pas prêts avant une quinzaine d’années. Seuls quelques ouvriers sont sur le chantier et sans aucun doute, les travaux avancent à petits pas. Pour ma part, j’ai payé plus de 90% de mon logement et je me sens comme piégé car mes amis dont la participation chez d’autres promoteurs s’est faite bien après moi sont actuellement dans leurs logis», explique l’un de ces acquéreurs. Pour un autre : «On ne sait quoi faire dans pareils cas. On se connaît pas donc il n’y pas moyen de s’associer pour tenter des démarches communes.» Il faut dire que les constructions ont atteint à présent un avancement estimé à près de 60% et avancent réellement à une allure qui ne prête pas à positiver la situation. Pourtant d’autres projets ont débuté bien plus tard et sont déjà terminés. Les souscripteurs rencontrés sont dans l’embarras et ne savent pas par quel bout il faut commencer à transmette leurs doléances.
D.Ferhat