Les dernières intempéries qui ont sévi dans la région de Ain El Hammam, à quarante cinq kilomètres de Tizi Ouzou, ont mis à nu les dégâts occasionnés par les entreprises chargées de passer les canalisations de gaz naturel. La terre avec laquelle on avait recouvert sommairement les fossés s’est affaissée après avoir été imbibée d’eau de pluie et de neige. La chaussée rétrécie sur toute sa longueur ne peut permettre le croisement, sans danger, de deux véhicules. Ceux qui s’aventurent à se déporter sur l’accotement éprouvent de multiples difficultés pour en sortir. C‘est le cas d’un camion dont les roues de droite s’étaient enlisées, jeudi dernier, sur l’accotement, au virage du CEM de Ouaghzen. Le chauffeur a dû attendre plusieurs heures pour quitter le bourbier avec l’aide d’autres engins. Un autre danger que nous ont signalé les automobilistes, se trouve sur la même route nationale 73, à environ un kilomètre de l’hôpital, sur la route de l’Oued El Djemaa. Un trou béant, creusé durant l’été dernier, pour les besoins des canalisations du gaz, demeure un danger qui guette à tout moment les véhicules de passage. Si les conducteurs locaux, habitués à ce tronçon, évitent d’y tomber, les étrangers à la région ne peuvent l’éviter, d’autant plus que rien ne le signale. Les ténèbres et la mauvaise visibilité due au brouillard sont des facteurs à même de favoriser un accident grave. Les crevasses et les affaissements sont le lot quotidien des automobilistes alors que les entreprises qui en sont responsables sont tenues par le cahier des charges pour la remise en état des dégâts occasionnés. Notons qu’auparavant, les routes de la commune étaient dans un bon état. La population attend que des réparations soient engagées pour circuler, à nouveau sans danger.
A.O.T.