Une classe spéciale pour handicapés a été mise en service, depuis la dernière semaine du mois de décembre écoulé, au niveau de l’école primaire Lamri Abdellah, implantée au chef-lieu de commune.
Cette classe, qui accueille dans un premier temps 06 élèves entre autistes et attardés mentaux, et dont l’effectif ne devrait pas, selon la réglementation, excéder la dizaine, est pilotée par la Direction de l’action sociale en collaboration avec celle de l’éducation, apprend-on sur place. Aussi, pour les besoins de la création de cette classe spéciale, la DAS a procédé au recrutement de 03 psychologues pour son lancement, mais malheureusement il en manque un orthophoniste pour les corrections vocales et l’amélioration du langage, un musicien comme stipulé dans ce genre d’activité et un éducateur, cela en parallèle à d’autres manques de matériel pédagogique et équipements spéciaux. Une autre contrainte que nous avons enregistré lors de notre passage dans cette école ce dimanche est le fait que la salle destinée à accueillir cette classe spéciale est aussi utilisée par une autre classe du préscolaire. Sur ce, on a fait recours au système alternance, soit à tour de rôle, en raison de l’exiguïté de l’établissement, ce qui réduit sensiblement le taux horaires pour les deux classes qui se gênent mutuellement et par ricochet influe négativement sur le rendement des uns et des autres. Ne serait-il pas plus judicieux d’utiliser l’une des nombreuses salles spacieuses et inexploitées tant au niveau de la bibliothèque communale, un édifice de pas moins de 03 niveau, ou encore l’une des salles du centre culturel ? Certes que l’initiative de la prise en charge de ces jeunes handicapés reste louable, mais il n’en demeure pas moins qu’elle serait nulle si elle n’intervient pas dans des conditions appropriées.
O. S.

