Les éléments de la Gendarmerie nationale de Béjaïa ont appréhendé jeudi dernier, l’auteur présumé du meurtre d’une jeune femme de 31 ans au village Djermouna, dans la commune de Kherrata, apprend-on de la cellule de communication de ce corps de sécurité. La dénommée M. R., 31 ans, a été assassinée, rappelle-t-on, en fin de l’après-midi du 20 décembre 2014, alors qu’elle se trouvait seule dans son domicile. Son corps gisant dans une mare de sang a été découvert peu de temps après par son mari, qui a aussitôt alerté les gendarmes de la brigade de Kherrata, territorialement compétents. L’enquête enclenchée et les prélèvements effectués sur la scène du crime par la police scientifique de la Gendarmerie nationale de Béjaïa ont permis, quelques jours plus tard, d’identifier et d’arrêter l’auteur du crime. Il s’agit d’une jeune femme de 22 ans répondant aux initiales de S. I., qui a profité de l’absence momentanée de l’époux de la victime pour commettre son crime. Après avoir commis son triste forfait, celle-ci est repartie avec des bijoux et deux téléphones portables appartenant à la victime. C’est, d’ailleurs, l’utilisation de l’un de ces appareils téléphoniques qui a permis aux gendarmes de remonter jusqu’à l’auteur présumé du crime. L’autre appareil a été découvert par les enquêteurs lors de la perquisition du domicile de la criminelle. De même, des empreintes digitales de celle-ci ont été trouvées sur l’objet contondant utilisé comme arme du crime. Des analyses et des preuves matérielles irréfutables, indique la cellule de communication du groupement de la Gendarmerie de Béjaïa dans son communiqué ayant permis de confondre la dénommée S. I., comme étant l’auteur de cet abject assassinat. Quant au mobile du crime, celle-ci aurait avoué aux enquêteurs qu’elle était « jalouse» de la victime. Présentée devant le juge d’instruction près le tribunal correctionnel de Kherrata, vendredi dernier, la dénommée S. I., a été écrouée au niveau du pénitencier de Béjaïa.
D. S.