Les chantiers freinés par les intempéries

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Souvent, lorsqu’on aborde le problème des retards mis par les entreprises de bâtiment pour livrer, dans les délais, les projets dont ils ont la charge, les entrepreneurs invoquent les difficultés rencontrées lors des intempéries. Les engins de transport de matériaux de construction ne peuvent pas se déplacer en temps de neige. Les ouvriers, quant à eux, ne se présentent même pas sur le lieu de leur travail.  Hormis les employés indispensables, tels les gardiens, l’ensemble du personnel se met de fait en congé avec toutes les conséquences que cela implique sur l’avancement des travaux. Il arrive que la neige et le verglas sévissent pendant plusieurs semaines sur la région. Parfois, les chantiers ne reprennent leur mouvement qu’avec la réapparition des beaux jours. Même titulaire d’ODS (ordre de service), certaines entreprises ne daignent installer leurs chantiers qu’à partir du mois d’avril et parfois plus tard. Pourtant, les pluies et les neiges ne datent pas de cette année. C’est en connaissance de cause que les concernés devraient prendre leurs dispositions pour, qu’en été ils concentrent leurs efforts sur les travaux extérieurs et, qu’en période hivernale, ils puissent travailler à l’abri. Cette léthargie qui frappe le bâtiment à Ain El Hammam, où les jours de mauvaises conditions atmosphériques peuvent se chiffrer en mois, a souvent pour conséquence l’enracinement des chantiers privés ou étatiques qui traînent en longueur, prolongeant de ce fait les délais de réalisation à l’infini. L’alimentation des foyers en gaz de ville en est le meilleur exemple.

 A.O.T.

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