Le marché hebdomadaire de la ville de Seddouk a été loué l’année passée pour 1 600 000,00 dinars.
Cette année, l’APC l’a loué pour 1 250 000,00 dinars, soit une perte de 350 000,00 dinars pour la commune. Autre fait marquant expliquant que c’est le trésorier de la recette intercommunale qui le lui a exigé pour la première fois, le P/APC à soumis à délibération, lors de la réunion publique de l’assemblée populaire communale, le montant retenu pour la location du marché qui a été obtenu après négociations. Une proposition adoptée. « On a fixé la mise à prix à 1 500 000,00 dinars, mais, malheureusement, le meilleur enrichisseur n’a donné que 1 200 000,00 dinars. On a fait baisser la mise à prix à 1 300 000,00 dinars. Après moult négociations, on s’est convenu à 1 250 000,00 dinars. Je sais que vous allez me dire pourquoi l’année passée il a été loué à 1 600 000,00 dinars ; on a justement accepté de céder la location à un prix en deçà de ce chiffre en connaissance de cause, du fait que nous avons eu des difficultés avec l’adjudicataire de l’année passée qui ne s’est pas encore acquitté de deux mensualités se plaignant qu’il n’est pas rentré dans ses fonds », a expliqué le maire à un élu de l’opposition qui a voulu connaître les raisons de ce déclin sur le prix de la location. Le marché existe depuis l’ère coloniale et se trouve au cœur de la ville de Seddouk, sur une petite superficie dans un endroit qui n’a pas été changé depuis sa création. La commune de Seddouk possède pourtant de grandes superficies de terrains étatiques issues des séquestres des biens des insurgés de l’insurrection d’avril 1871, dont Seddouk a été le porte drapeau. Pour cela, son transfert dans la mesure du possible vers un endroit plus spacieux est souhaité pour améliorer la diversité des produits et par ricochet, les recettes de la commune, sans oublier, bien évidemment, les emplois supplémentaires qui seront créés, le cas échéant. Le marché se tient durant deux jours consécutifs dans la semaine, soit le vendredi après-midi et le samedi soir.
L. Beddar