Lancés au début du mois de décembre 2013, les travaux de l’élargissement et de l’aménagement du tronçon routier de la RN 68, entre Tizi-Gheniff et Draâ El-Mizan, d’une distance de onze (11) kilomètres, ont été en grande partie achevés, vendredi dernier . En effet, c’est en arrivant à la limite du périmètre urbain de la ville de Draâ El-Mizan que les différents engins appartenant à l’entreprise ETRHB-Haddad stoppèrent leurs moteurs. La réhabilitation de ce premier tronçon routier reliant Tizi Gheniff à Draâ El-Mizan avait été accueillie avec joie par tous les usagers de cet important axe routier, dont la chaussée bordée d’arbres sur les deux côtés était devenue trop exiguë pour satisfaire le grand flux de circulation quotidien. Et comme nous l’avait déclaré M. Ramdane Rostane, le subdivisionnaire des travaux publics de Draâ El-Mizan, les travaux confiés à l’entreprise ETRHB Haddad ont donc concerné la chaussée dont la largeur a été portée à sept (7) mètres, avec 2 accotements d’un mètre et demi ainsi qu’un fossé d’un mètre. Ce premier choix, fait au détriment du second tronçon d’une même longueur reliant la wilaya de Tizi-Ouzou à celle de Boumerdès qui commence à partir de l’Oued D’Hous relevant de la commune de M’Kira, a été dicté par le fait que le premier tronçon enregistre quotidiennement un plus important trafic routier. « Nous pouvons dire que maintenant nous sommes soulagés. Nous n’aurons plus aucune crainte à rouler entre Draâ EL-Mizan et Tizi-Gheniff dont la chaussée était tellement dégradée en certains endroits qu’elle constituait un danger quotidien pour les usagers. Sa chaussée ne pouvait plus satisfaire le nombre de véhicules, de plus en plus important, qui l’empruntaient, alors que les deux rangées de gigantesques arbres causaient de nombreux décès lors des accidents », nous déclare un transporteur de voyageurs. Par ailleurs, tous les usagers attendent maintenant la reprise des travaux sur le second tronçon allant de Tamdikt à Tizi-Gheniff, qui avait débuté il y a quelques semaines avant d’être arrêtés par les citoyens des environs qui craignaient les désagréments qui allaient en résulter. « Nous avions arrêté les travaux car nous savions pertinemment que tous les engins étaient encore mobilisés sur le tronçon Tizi-Gheniff/Draâ El-Mizan. Donc, en décapant sur plusieurs kilomètres l’ancienne couche d’asphalte bien qu’elle soit en mauvaise état, nous aurions eu pour longtemps une piste impraticable. Nous serons donc patients jusqu’à ce que tous les engins soient disponibles pour permettre la reprise des travaux », nous ont expliqué plusieurs riverains.
Essaid Mouas