Que reste-t-il des arbres urbains ?

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Dans la ville de Bouira, de nouveaux boulevards ont été aménagés ces dernières années à la faveur du lancement des opérations d’amélioration urbaine. Les travaux entrepris ne s’étaient pas limités à la réfection des trottoirs, chaussées et autre éclairage, mais avaient aussi été accompagnés d’une vaste opération de plantation d’arbres le long de ces boulevards. Seulement, quatre ans plus tard, très peu de ces espèces végétales ont survécues. Faute d’entretien régulier et à peine sortis de terre, la quasi totalité de ces arbres ont vu leur croissance s’arrêter nette. Les rares à avoir survécu peinent à pousser, car très rarement entretenus. De temps à autre, il arrive que des ouvriers soient affectés par les services municipaux pour prendre soin de ces arbres. Cependant, ces visites ne sont que périodiques et le travail effectué laisse souvent à désirer. On remue la terre autour, on coupe une tige et on repart. Sauf qu’un arbre, ça s’entretient continuellement et à longueur d’années, sinon il risque de ne pas pousser ou de carrément disparaître. Autre signe qui renseigne sur l’abandon de ces espèces végétales, la disparition de pratiquement tous les grillages installées tout autour des arbres. Ces grillages sont censés protéger ces espèces des agressions extérieures. Pourtant, sur certaines routes, comme c’est le cas sur celle reliant la trémie Sayeh à la gare ferroviaire, d’autres arbres prospèrent. Ces derniers dépassent, pour la plupart d’entre eux, 30 ou 40 ans d’âge. Cela suppose, qu’avant, on s’occupait bien des arbres dans la ville de Bouira et on les entretenait régulièrement. Mais  qu’est ce qui empêche de le faire de nos jours ? Pourtant, les moyens financiers, ce n’est pas ce qui manque. Il suffit juste de recruter quelques jardiniers pour s’en occuper.

D. M.

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