Pour la seconde journée du 5ème congrès de l’UGCAA, dont les travaux ont pris fin hier à l’hôtel El-Aurassi d’Alger, les communications ont été essentiellement consacrées à la situation professionnelle des artisans dont les représentants n’ont pas manqué d’attirer l’attention de Salah Souilah, nouvellement installé à la tête de l’Union pour un nouveau mandat. C’est ainsi qu’il a été retenu, dans les procès verbaux des différentes commissions installées à cet effet, l’insertion des jeunes chômeurs dans les cycles de formation aux métiers de l’artisanat, dont les durées vont de 3 mois à une année, et ce dans plus de 300 spécialités et métiers. Les représentants de la fédération nationale des artisans, activant sous l’égide de l’UGCAA, ont, dans un communiqué remis aux présents, souligné que cette formation destinée aux jeunes qui n’ont pas atteint le niveau de 4e AM était une opportunité non négligeable pour promouvoir les métiers de l’artisanat, particulièrement ceux délaissés, tels : la maroquinerie, la dinanderie et autre vannerie. C’est également, comme l’a souligné Réda Yaici, président de la fédération, une manière de venir apporter de l’eau au moulin des recommandations de l’Etat et renforcer ses efforts dans le cadre de la lutte contre le chômage. La question de l’approvisionnement en matières premières a été également au centre des débats de cette seconde journée du congrès de l’UGCAA. Inutile de préciser qu’en raison de la diversité culturelle, l’artisanat algérien bénéficie d’une vaste gamme de spécialités dont certaines ont dû être délaissées par manque de matières premières ou tout simplement par désintéressement des jeunes qui n’ont pas pris la relève de leurs aînés. Enfin, pour rappel, l’Algérie, selon la fédération des artisans algériens, compte actuellement quelques 420 000 artisans qui exercent à l’échelle nationale dont 13 000 dans la wilaya d’Alger.
F.Z