Sit-in devant la tutelle le 17 février prochain

Partager

La grogne des travailleurs de la Santé reprend de plus belle. Irritée par "le mutisme" affiché par le ministère de la Santé, la fédération nationale des travailleurs de la santé publique, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a décidé de passer à l’action, lit-on dans le communiqué de ce syndicat.

Les travailleurs de la santé publique ont décidé lors de leur conseil national tenu dimanche passé d’observer un rassemblement de protestation, le 17 février prochain, devant le siège du ministère de la Santé de la population et de la réforme hospitalière. Cette entité syndicale, qui englobe essentiellement les médecins, les paramédicaux, les ouvriers professionnels, les agents d’entretien, les chauffeurs et les corps communs, a affiché sa détermination d’aller plus loin dans sa lutte syndicale pour arracher ses droits. La fédération en question a dénoncé avec force le fait que «les promesses de la tutelle de prendre en charge leur doléances sont restées lettres mortes». Le recours des travailleurs de la santé publique à ce mouvement de protestation est motivé «par la non prise en charge de leurs préoccupations et les entraves à l’exercice des libertés syndicales et la baisse du pouvoir d’achat», a expliqué la fédération dans le même communiqué. Devant « l’indifférence » du ministère de la santé à l’égard de leurs préoccupations, qui, selon eux, n’affiche aucune volonté de relancer le dialogue avec le partenaire social, les travailleurs du secteur ne trouvent que la protestation comme seule alternative pour la prise en charge de leurs revendications. Ces derniers défendent une plate-forme de revendications qui tourne autours de : «La titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires dont le nombre dépasse 24 000 travailleurs, la révision des lois concernant les corps communs et les ouvriers professionnels, l’augmentation et la généralisation des primes de contagion pour tous les travailleurs du secteur». Ils réclament également «l’unification du pourcentage des primes et l’indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des infirmiers qualifiés, de manière à permettre de revoir leur classification, la révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels, agents et chauffeurs, l’intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs».

L. O. Challal

Partager