«Ce n’est qu’une rumeur»

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Suite à la déclaration de la Ministre de l’éducation nationale dans laquelle elle regrette la réaction des syndicats autonomes activant dans le secteur qui n’ont comme réponse que la grève, et ce nonobstant la disponibilité et la volonté réelles de résolution des difficultés très nombreuses notamment en matière de gestion des ressources humaines, le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) n’est pas resté indifférents vis-à-vis les déclarations de Mme Nouria Benghebrit. Cette entité syndicale affirme n’avoir aucune intention d’observer une journée de grève aujourd’hui. «Notre organisme syndical n’a prévu aucun mouvement de protestation pour aujourd’hui», a fait savoir le secrétaire national, chargé de l’organique au sein du SNTE. «Ce n’est qu’une rumeur», a indiqué la même source, qui ajoute que « si notre syndicat compte entreprendre un mouvement de protestation, il le fera à travers un communiqué qui sera rendu public et avec consultation de la base ». Par ailleurs, le SNTE a indiqué dans un communiqué rendu public hier que la rencontre qui s’est tenue hier, au Lycée national de mathématiques avec Mme Benghebrit a porté sur plusieurs points contenus dans leur plate-forme de revendications, restée en suspens. Selon la même source, la Ministre de l’éducation a, lors de cette réunion à laquelle l’ensemble des syndicats a été convié évoqué le dossier des œuvres sociales. La Ministre a demandé aux syndicats de l’éducation de se concerter sur la gestion de ce dossier et de le présenter par la suite à la tutelle. Il a été décidé également lors de cette rencontre d’organiser des conférences régionales et ce, du 8 au 19 mars prochain. Comme il a été convenu aussi de tenir une conférence nationale au niveau du ministère de tutelle qui aura lieu du 6 au 8 juillet prochain. Il est à rappeler en outre que la plate-forme de revendications de cette entité syndicale se résume en : «la révision de la classification catégorielle, la revalorisation de leur rémunération, l’élaboration d’une loi contre les abus administratifs, la réduction du volume horaire, ainsi que le droit à la formation».

L. O. CH.

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