Plusieurs routes inondées à Béjaïa…

Partager

Faute de réseaux efficients d’évacuation des eaux pluviales, nombreuses sont les routes desservant les quartiers périphériques de la ville de Béjaïa, à l’instar de Dar Djebel, Iheddaden Ouffella, Taghzouit ou Tizi, qui deviennent impraticables.

En effet, les dernières pluies qui sont tombées sur la ville ont révélé à quel point ces quartiers sont «délaissés» en matière d’aménagement urbain. Bien que clémentes, ces précipitations ont tout de même eu des incidences sur les artères de ces quartiers, qui sont devenues impraticables à cause des crevasses et des marres d’eau qui bloquent le passage. À Takliet, à titre d’exemple, les habitants se sont réveillés, le week-end dernier, avec des routes défoncées, notamment celle qui les relie au reste de la commune, et des flaques boueuses qui ont immobilisé les automobilistes et les transporteurs. Plusieurs habitants ont été contraints de se déplacer à pied, a-t-on constaté. Le réseau de drainage des eaux de pluies dans ce quartier est inexistant, mis à part quelques bouches d’évacuation qui ne servent plus à rien depuis des années. La route qui y mène a été plusieurs fois restaurée sans que le problème ne soit définitivement réglé. Selon les habitants, « si cette route cède à la première goutte de pluie, c’est qu’elle n’est pas faite dans toutes les règles de l’art, et l’absence de caniveaux pour évacuer les eux qui s’y stagnent empire les choses ». C’est le cas également du quartier voisin Dar Djebel ou encore de Tizi, au niveau desquels les routes sont aussi impraticables, et ce, depuis des années. La route de Taghzouit, qui dessert un nombre important de nouvelles constructions et beaucoup de villages à Mézaia et qui va  jusqu’à Amtik où elle rejoint le CW 34, devient, au-delà du campus universitaire de Targa-Ouzemour, littéralement impraticable. En effet, les nids-de-poule qui jonchaient cette route très fréquentée sont, à la longue, devenus, faute d’interventions à temps des services concernés, de véritables cratères entre lesquels il est impossible de slalomer même pour les « maîtres » du volant tant les trous sont nombreux et très rapprochés les uns des autres. En attendant la réfection définitive de cette route qui  viendra peut-être un jour, les usagers s’interrogent s’il n’est pas possible aux services concernés de combler les trous avec de la terre ou du tout-venant et de les damer  correctement pour permettre aux automobilistes de passer sans risques pour leurs voitures. Maintes fois, les habitants de ces quartiers ont essayé d’interpeller les autorités locales sur la dégradation des routes qui les relient au monde extérieur, mais leurs requêtes restent lettre morte.

F.A.B.

Partager