Le jour même de la fermeture de l’école primaire » frères Flissi » d’Ath Maâmar dans l’aârch de Boumahni le quatorze janvier dernier ( information rapportée dans ces mêmes colonnes), les parents d’élèves et le comité de village nous avaient déclaré que l’établissement n’ouvrirait pas si une solution n’était pas trouvée au problème de l’enseignante affectée pour assurer la vacation du poste de l’enseignante titulaire partie en mise en disponibilité d’une année. Si besoin de le rappeler, les villageois et les parents étaient mécontents qu’une enseignante du village suppléante durant un congé de maternité soit remplacée par une autre moins expérimentée qu’elle bien qu’elles soient toutes les deux des suppléantes. » Nous n’accepterons pas une telle décision car celle affectée le 4 janvier dernier n’avait enseigné qu’une semaine au mois de septembre dans une autre école alors que celle qui vient d’être cessée a bel et bien pris en charge comme il se doit nos enfants durant tout un trimestre. Il y a anguille sous roche à ce propos « , nous avait alors dit le président du comité de village. Et c’est ainsi que les élèves étaient retenus chez eux durant trois jours. Après diverses rencontres entre les parents et les autorités locales qui ont tout de même joué un grand rôle pour régler ce problème, la direction de l’éducation a alors pris la décision d’affecter sur ce poste une enseignante stagiaire parmi celles qui ont été déclarées admises au concours de recrutement organisé l’été dernier. Alors, donc, ni l’une ni l’autre, n’a finalement pris ce poste pour assurer cette vacation. Depuis lundi dernier, avons-nous appris auprès d’un membre du comité de village, les cent-vingt cinq élèves que compte l’école primaire » Frères Flissi » ont repris le chemin de l’école à la grande joie des protestataires, mais aussi à celle de ces petits bambins de classe préparatoire qui retrouvent désormais leur salle de cours. Notons que cette école primaire a eu sa cantine scolaire squattée depuis plusieurs années en octobre dernier, finalement récupérée par l’APC actuelle qui a entrepris non seulement des démarches depuis son installation, mais aussi un long combat pour remettre ce service au profit des élèves . » C’est un problème en moins notamment quand on sait que ces élèves étaient transportés par bus chaque midi vers une autre école pour s’y restaurer encourant de nombreux dangers en cours de route », nous avait déclaré le maire de cette municipalité au lendemain de sa remise en service.
A. O.