Un marché encombrant

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Le marché hebdomadaire qui se tient chaque dimanche dans la ville de Sour El-Ghozlane ne cesse de créer des désagréments aussi bien aux piétons qu’aux automobilistes. 

Situé au cœur de la vieille ville, entre la grande mosquée (ex-église), Bab El Gordh (ou la porte de Sétif), le centre pénitencier et le nouveau siège de daïra, ce marché est, le moins que l’on puisse dire, inadapté à l’espace urbain très serré qu’il est censé servir. Le dimanche, entre huit heures et midi, il est quasiment impossible de se frayer un chemin au milieu des étalages hétéroclites garnissant les trottoirs et même la chaussée, d’autant plus que les clients, venus des quatre coins de la daïra et même de Bordj Okhriss (à 32 km de Sour El-Ghozlane) se mêlent ici aux habitants de la ville qui empruntent cette route pour se rendre dans les différents services administratifs de la ville ou pour faire des commissions dans les magasins.

La route en question présente aussi l’inconvénient d’être à double sens, malgré toutes ces contraintes. 

À cette bousculade générale s’ajoute l’étroitesse de la porte appelée Bab El Gordh, faisant partie des remparts de la ville hérités de la colonisation. À ce point précis, la circulation se bloque souvent entre le flux de voitures se rendant au quartier du Génie et les piétons affairés à effectuer des achats. 

Il y a lieu de signaler que certains étalages y ont pris leurs quartiers de façon permanente, exposant les marchandises, tout au long de la semaine, particulièrement au carrefour en face de la mosquée et l’ancien supermarché Souk El Fellah, qui, dit-on, serait acquis par Moulay Salah, le légendaire chef de l’entreprise El Waâd Sadek. 

N.M.Taous

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