Le Front des forces socialistes (FFS) s’est félicité hier, à Alger, du travail accompli à ce jour dans le cadre de la préparation de la conférence nationale du consensus, et de l’intérêt exprimé par les acteurs politiques, sociaux et les citoyens. «On poursuit toujours les rencontres avec les partis politiques et la société civile. On souhaite que la conférence nationale du consensus sera tenue les 23 et 24 février prochain, mais cela dépend de toutes les parties, car la détermination de la date est une décision consensuelle», a affirmé hier, Mohamed Nebbou, premier secrétaire national du FFS, lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti à Alger, et ce, suite à la réunion du conseil national du FFS en session ordinaire, les 23 et 24 du mois courant. Le conférencier s’est félicité de l’état d’avancement de la préparation de la conférence nationale du consensus. «Cette initiative n’est contre quiconque, car on fait appel à toutes les composantes de la société avec un seul objectif est de la reconstruction des choses», a souligné M. Nebbou. Par ailleurs, le conférencier a fait savoir que le conseil national a examiné le contexte politique national marqué par les manifestations et déclarations autour du gaz du schiste et les mesures préconisées pour faire face à la baisse des cours du pétrole. Tout en estimant que le renforcement du capital énergétique du pays est une bonne chose, le vieux parti de l’opposition appelle à la mise en place d’un débat national sur l’exploration et l’exploitation du gaz du schiste. «On demande un débat national sur l’exploration du gaz du schiste et faire participer la société civile et les experts, car cette question nécessite une décision consensuelle», a affirmé Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du FFS. La formation de Hocine Aït Ahmed considère que ces question d’intérêt stratégiques, liées à la préservation de ressources, doit faire l’objet d’un consensus national et d’un devoir de vérité envers le peuple. «Le conseil national appelle à entendre et respecter les aspirations légitimes de nos citoyens du sud pour préserver notre environnement et nos ressources», a indiqué M. Nebbou. Dans ce sillage, le vieux parti de l’opposition s’élève contre «toute mesure» qui portrait atteinte au pouvoir d’achat, notamment des populations les plus démunies. « Il n’est pas question de toucher aux couches sociales. S’il faut rationnaliser les dépenses publiques, il faut toucher la où il y a une mauvaise gestion», a martelé M. Laskri. Par ailleurs, le conseil national du FFS n’a pas manqué de dénoncer toute stigmatisation de la communauté algérienne et musulmane établie à l’étranger. Questionné à propos de la maladie de Hocine Ait Ahmed, Nebbou s’est contenté que « Le bilan médical envoyé par la famille fait état d’une série d’AVC subis par AÏt Ahmed cette dernière année, affectant le centre de la parole. Nous ne pouvons rien dire de plus. Il n’y a pas plus transparent que de donner son bilan médical. Son état de santé est stable mais on ne sait pas ce qui pourra se passer. Je le redis il est en train de se faire soigner et nous lui souhaitons longue vie».
Samira Saïdj