«Nous sommes plus d’une cinquantaine de Béjaouis à vivre en Guinée équatoriale»

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Jeune homme d’affaires, Kamel Tairi, natif de la coquette ville d’Aokas (Béjaïa), établi depuis cinq ans en Guinée équatoriale, a bien voulu répondre, à partir de Malabo, à nos questions pour un entretien express.

La Dépêche de Kabylie : Qui est Kamel Tairi ?

Kamel Tairi : Comme je n’aime pas parler de moi, je dirais simplement que je suis un citoyen d’Aokas, de Béjaïa, d’Algérie et d’Afrique. Je suis urbaniste et évaluateur de projet. J’ai créé ma propre boite ici, en Guinée équatoriale.

Depuis quand êtes-vous établi en Guinée équatoriale ?

Je suis en Guinée d’une façon permanente depuis 2010, mais j’y faisais auparavant des missions et ceci depuis 2003. Cela m’avait permis de voir ce pays se construire à une vitesse fulgurante. Routes, autoroutes, logements sociaux, création de nouvelles villes… Un exemple concret et réel d’une révolution urbaine dans un pays d’Afrique. Cela m’avait incité à m’y établir.

Il y a beaucoup de Béjaouis en Guinée équatoriale?

Il y a probablement aujourd’hui plus d’une cinquantaine de jeunes venus de Béjaïa, Aokas, Tizi N’Berber, Boukhelifa, Aït Smail…

À votre avis, qu’est-ce qui les a poussés à émigrer dans ce pays africain ?

La motivation majeure est l’amélioration de leur vie sociale et celle de leurs parents qu’ils aident financièrement. D’ailleurs, ils connaissent cette partie de l’Afrique grâce à mon concours.

C’est-à-dire ?

Depuis longtemps j’étais soucieux du chômage des jeunes et en m’établissant en Guinée, j’ai voulu aider quelques uns à trouver leur chemin d’où la création, par mes soins, d’une agence de recrutement international laquelle avait servi d’intermédiaire pour la venue de ces derniers en Guinée équatoriale.

Êtes-vous présents en nombre lors des matches de l’équipe nationale ?

Mais bien sûr, même si les deux premiers matches se sont déroulés dans la partie continentale. D’ailleurs, les officiels algériens ont été surpris par l’accueil réservé par les résidents algériens à l’équipe nationale. Ici à Malabo, on fera de même. Nos parents et amis de la wilaya de Béjaïa et d’ailleurs nous verront, à travers la télévision, dans les gradins.  

 Entretien réalisé par A. Gana

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