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Grève cyclique de trois jours chaque semaine !

La coordination des finances de la wilaya de Tizi-Ouzou, regroupant le cadastre, le contrôle financier et le trésor, entame sa grève cyclique de trois jours (26, 27 et 28) par semaine à partir du 26 janvier 2015. Les travailleurs des domaines et des impôts sont en attente du renouvellement de leurs structures syndicales qui aura lieu dans les prochains jours. Dans la déclaration rendue publique et dont nous détenons une copie, le coordinateur, en l’occurrence M. Sidhoum Mahdi, dénonce « le mutisme et l’indifférence totale de notre tutelle quant à la satisfaction de nos revendications légitimes en dépit de nos multiples rencontres, à savoir le déplacement de la coordination en date du 11 janvier 2015 au ministère des Finances sur invitation de la tutelle du trésor », une rencontre n’ayant donné aucune suite favorable à la forte plate-forme de revendications de ces milliers de travailleurs qui se disent « méprisés » par leur tutelle. Une autre rencontre, une énième tentative de règlement de ce conflit qui a trop duré eut lieu le 18 janvier dernier à la fédération des finances sur invitation de l’Union de wilaya, à laquelle ces travailleurs sont affiliés et où, selon leur déclaration, « le fédéral s’est engagé pour organiser une rencontre avec le ministre des Finances, laquelle rencontre n’a pas eu lieu et nos revendications restées sans suite à ce jour ». Pour terminer leur déclaration, ces travailleurs diront : « La coordination des finances interpelle la tutelle pour prendre en charge nos doléances jugées et avancées comme légitimes afin de ne pas avoir recours à des mouvements plus radicaux ». Il est à rappeler que la plate-forme de revendications est forte de 14 points derrière lesquels les milliers de travailleurs des finances courent depuis quelques mois déjà. La pénalité de Djezzy (Fond de revenus complémentaires) FRC, la révision du statut particulier, l’augmentation des salaires, l’intégration des contractuels des corps communs au corps techniques, la régularisation des contractuels des finances, les promotions, la prime de départ à la retraite, la sécurité et la protection de l’agent des finances, quota de logements sont, entre autres, points principaux que les travailleurs des finances revendiquent depuis plusieurs mois sans obtenir aucune réponse si ce n’est le silence radio de la tutelle, à savoir le ministère des Finances, qui fait la sourde oreille qualifiée de « mépris », selon le chargé des conflits, M. Hakim Abriche, et dont l’avis est partagé par ces mêmes travailleurs difficiles à remplacer faute de relève immédiate.                      

Arous Touil

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