Les abondantes chutes de pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la région de Béjaïa, comme sur le reste du pays d’ailleurs, ont occasionné beaucoup de dégâts en inondant les routes, en approfondissant et en élargissant les nids-de-poule sur les chaussées, ce qui a en conséquent endommagé le bas des voitures, en provoquant des éboulements de talus qui ont induit la fermeture de routes pour plusieurs jours, en plus d’autres désagréments causés aux habitants. Ces chutes de pluie, tant attendues par les agriculteurs pour fertiliser la terre en la gorgeant d’eau, ont d’autres effets bénéfiques, et non des moindres, sur l’environnement. Il s’agit du curage des oueds. En effet, par leur abondance, les chutes de pluie de ces derniers jours ont fait gonfler les eaux des oueds, qui ont tout charrié sur leur passage : bouteilles d’eau minérale, bouts de madriers, branches mortes, roseaux et autres gravats. En effet, les ruissellements d’eau ont fait tout balayer vers le lit gonflé des oueds. Et la force des eaux les poussent irrésistiblement vers la mer. Mais les ponts qui passent sous les routes sont de véritables goulots d’étranglement. Ils arrêtent la plupart de ces objets hétéroclites charriés par la furie des eaux, comme au pont de Tala-Markha, en face du stade OPOW, où des bouteilles d’eau minérale et autres bouts de bois s’y sont amoncelés à tel point de déborder sur les deux rives de l’oued. Aux services de nettoiement de l’APC ou à ceux de la direction de l’environnement donc de se dépêcher de les emmener à la décharge publique avant qu’ils ne s’éparpillent à nouveau dans la nature. Cet état de fait n’est pas seulement constaté à Tala-Markha. Même les autres ponts de la ville de Béjaïa ont eu leurs lots de déchets. C’est le cas notamment à Bouhatem, en face de l’université de Targa-Ouzemour ou à Iheddaden, au niveau des mille logements. Ainsi, ces chutes de pluies providentielles auront contribué grandement au nettoiement des environs immédiats de la ville de Béjaïa.
B. Mouhoub