Laazib Ath Ouamara isolé

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Les habitants de Laazib Ath Ouamara, un ensemble d’habitations faisant partie du village de Koukou, une localité située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu communal d’Aït Yahia, se plaignent de la dégradation du chemin menant vers leurs domiciles. 

Agissant au nom du collectif, maître Bensaïd, avocat de profession, qui nous a joints, nous informe que les diverses requêtes adressées aux autorités de la wilaya et même à des ministres n’ont pas résolu leurs problèmes qui datent maintenant depuis 2006. Selon lui, « hormis les tracteurs et les véhicules tout terrain, aucune voiture légère ne peut atteindre les maisons. D’ailleurs, c’est par tracteur que nous avons évacué à plusieurs reprises, des malades jusqu’à la route nationale, avant de les transférer vers Azazga, grâce à  des particuliers ».  Notre interlocuteur nous apprend par ailleurs, que lors de sa visite dans la région, « le ministre de l’agriculture avait demandé aux autorités locales de prendre en considération les problèmes des Ath Ouamara, particulièrement le revêtement ou à défaut l’aménagement de la piste y menant. » Notons que la route en question mène également vers le village Takoucht et sert de piste vers les champs pour les habitants du village agricole mitoyen. Parmi les autres problèmes auxquels fait face le bourg, les habitants citent, dans une requête dont nous détenons une copie, l’absence de l’éclairage public. « Notre zone d’habitation est plongée dans le noir, dès la nuit tombée. Les travailleurs qui empruntent le chemin à pied se retrouvent à la merci des animaux errants et de toutes autres sortes d’agressions. Selon notre interlocuteur, le village est dépourvu du minimum de commodités tels le réseau de distribution d’eau potable ou le réseau d’assainissement. « Nous appelons encore une fois les autorités de la commune et de la wilaya pour prendre en charge nos doléances » insiste notre interlocuteur. Quelle que soit l’importance physique du village, ses habitants, citoyens de la commune demandent plus d’égards.                                

 A.O.T.

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