Les corps communs et les OP en grève les 8 et 9 février

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Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale reviennent à la charge. En effet, ils appellent à l’organisation de deux journées de grève, les 8 et 9 février. Après la coordination intersyndicale qui regroupe sept syndicats du secteur de l’éducation, et qui a appelé à une grève de deux jours, durant la même période, le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) monte également au créneau. « En guise de protestation contre le mépris des travailleurs, et l’indifférence de la tutelle quant à leurs droits légitimes, le conseil national du syndicat appelle tous les ouvriers professionnels, les laborantins, ainsi que les agents de sécurité à observer une grève de deux jours, les 8 et 9 février », a fait savoir le SNCCOPEN par le biais d’un communiqué rendu public, hier, suite à la réunion de son conseil national qui s’est tenue, la fin de la semaine écoulée, à Sidi Belabès. Lors de cette rencontre, ladite organisation syndicale a mis en exergue la situation socioprofessionnelle qualifiée de « lamentable » de cette catégorie de travailleurs. « Les ouvriers professionnels et les OP font l’objet d’une marginalisation et de l’exclusion,  puisque les autorités publiques continuent toujours de les priver de leurs droits socioprofessionnels », a martelé le même communiqué signé par le secrétaire général du SNCCOPEN, Ali Bahari. Ce dernier n’a pas manqué de pointer du doigt les pratiques « abusives » de certains directeurs de l’éducation au niveau national, à l’égard des travailleurs. « Il faut mettre un terme à la mafia administrative », a lancé la même source. Le SNCCOPEN appelle le département de la tutelle à ouvrir un dialogue « sérieux » avec son organisation syndicale afin de prendre en charge les revendications des corps communs et les OP de l’éducation nationale. Il s’agit en premier lieu de la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires. La même organisation syndicale met en avant, également, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30%,  l’intégration des corps communs et les OP selon le décret exécutif 240/12, ainsi que le respect des libertés syndicales, notamment le droit à la grève qui est protégé par la constitution.

Samira Saïdj

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