Le comité des supporters de la JSK a organisé hier matin, une conférence de presse au bureau du club kabyle. Les membres du comité ont évoqué plusieurs points lors de cette conférence. Après avoir rappelé les objectifs du comité ils ont parlé de la marche de mardi dernier et de la rencontre prévue avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, prochainement, des actions qu’ils comptent mener au cas où les sanctions ne seraient pas levées, et bien d’autres points. D’emblée, le président du comité a abordé la marche de mardi passé. Pour lui, cette marche était une réussite, malgré qu’il y ait eu des paramètres qui n’ont pas permis la présence d’un nombre plus grand de marcheurs. «On estime que la marche organisée mardi passé est une totale réussite. Les intempéries n’ont pas permis à plusieurs personnes de rejoindre la marche. D’autres personnes ont été trempées par une télévision qui a annoncé que les sanctions ont été levées», a déclaré le président dudit comité. Ce dernier a affirmé que le wali de Tizi-Ouzou leur a promis une rencontre avec le Premier ministre, et a précisé que les membres du comité lui ont accordé 72h pour savoir la date de la rencontre du premier ministre. «À l’issue de cette marche, on a eu une rencontre avec le premier magistrat de la wilaya. Le wali nous a promis un rendez-vous avec le Premier ministre pour lui transmettre nos revendications. On lui a fixé 72 h pour connaître la date de la rencontre avec celui-ci», a ajouté le conférencier. En plus de la marche de mardi passé le comité des supporters de la JSK compte organiser d’autres actions lors des prochaines journées. C’est ce qui a été révélé lors de la conférence d’hier. «On ne va pas se taire, car notre club est lésé. Après la marche de mardi passé on envisagera d’autres actions lors des prochaines journées. On défendra à fond la JSK jusqu’ à la levée des sanctions», a ajouté le président du comité des supporters des Canaris. À la question de savoir quelles sont les actions qu’ils comptent mener au cas où les sanctions ne seraient pas levées, le comité en question ne voulait pas anticiper les choses. «On attend la réponse du wali et la rencontre du Premier ministre pour décider ensuite de ce qu’il faut faire», a conclu le conférencier.
M. L.