Infiltrations des eaux pluviales

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Ce n’est pas une surprise pour les élèves et les employés de l’école primaire Salah Dries de la localité de Boukhalfa, dans la commune d’Amizour, de constater des infiltrations des eaux pluviales dans pas moins de 3 salles de cours, durant ces jours de grandes pluies, étant donné que cet état de fait dure depuis quelques années, selon le responsable de cet établissement.

Même si cela n’a pas pour l’instant perturbé le déroulement des cours ; néanmoins, pour deux salles, l’on a constaté lors de notre visite dans cette école, que les élèves de 3ème année, dont les salles sont submergées d’eau, infiltrée des multiples fissurations sur la toiture, sont les plus confrontés à ces désagréments. Une délocalisation vers une salle non utilisée est prévue par le responsable de l’établissement en question. Celui-ci indiquera que de moult correspondances ont été adressées aux responsables communaux à l’effet de réparer l’étanchéité des salles de cours, à l’origine de ces incrustations, mais en vain. De leur part, les services de la commune soulignent qu’une fiche technique a été établie à cet effet, et les procédures administratives sont en cours pour ficeler le dossier et arriver au stade de la concrétisation du projet. Cela pourrait mettre du temps pour procéder à la réfection de cette étanchéité en nette dégradation faut-il le signaler, ce qui a fait grandir l’inquiétude et la détresse des parents de quelques 330 élèves de cet établissement. Outre ces désagréments, il a été aussi constaté le manque d’un concierge et d’agents d’entretien au niveau de cette école de la banlieue d’Amizour, puisque le nettoyage des salles de cours se fait deux fois par semaine par des agents travaillant dans le cadre du filet social, selon les dires du directeur.

   

Nadir Touati 

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