Les transporteurs de Boukhalfa débraient

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Les transporteurs de voyageurs de Boukhalfa ont observé hier, de guerre lasse, un arrêt de travail d’un jour, pour exiger des arrêts fixes et dénoncer l’état déplorable du tronçon de route situé entre l’hôtel Amraoua et le virage menant à Boukhalfa. Celui-ci n’a en effet pas cessé de se dégrader. Les services de l’eau ont leur part de responsabilité ayant creusé là pour faire passer les conduites à travers de la dite route, à proximité du virage de Boukhalfa, et qui ont à peine rebouché les trous. Des travaux bâclés  qui ont fini, avec le temps, par engendrer un creux profond sur toute la largeur de la route. Ce qui oblige les conducteurs non seulement à s’arrêter mais surtout à s’ingénier avec de délicates manœuvres pour se frayer un passage dans ce dédale, indisposant chauffeurs et voyageurs. Ils ont frappé à toutes les portes, en vain, disent-ils. C’est ainsi que pour se faire entendre, ils ont eu recours à cette grève qui, par ces temps de pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville des genêts, pénalise les usagers au plus haut point les obligeant à se rendre à la gare routière de Boukhalfa. Gageons qu’ils seront entendus et qu’une solution définitive sera trouvée pour leur désidérata. Autre objet de colère des transporteurs, c’est l’absence d’arrêts fixes, ce qui oblige les usagers à attendre les fourgons au petit bonheur la chance. Ils sont clairsemés sur les abords de la route, ce qui est fort pénalisant aussi bien pour les transporteurs que pour les usagers.

                                                                                                           

   S.A.H 

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