Pour dénoncer le marasme qui règne au sein de leur unité de production et pour attirer encore une fois l’attention de la PDG de l’entreprise sur ce marasme qui les ronge, la soixantaine de travailleurs que compte l’EPLA (entreprise de préfabrication légère d’aluminium), unité de Béjaïa, ont décidé depuis hier, selon leur déclaration, « de procéder à un débrayage d’une journée renouvelable jusqu’à aboutissement et écoute de nos doléances par la présidente directrice générale de l’entreprise », dont le siège se trouve à Alger. Le problème de l’unité de production de l’EPLA de Béjaïa remonte, mentionne la déclaration du collectif des travailleurs, au 26 septembre 2013, date du refus des travailleurs du transfert d’un outil de production vers Alger. Et depuis ce jour, soulignent les travailleurs, la PDG de l’entreprise « ne cesse d’ignorer complètement notre unité ». Considérant l’unité où ils travaillent comme étant la leur d’une certaine manière, les travailleurs refusent d’admettre et d’accepter la déroute ou la faillite de cette dernière. Et pour attirer l’attention de la PDG de l’entreprise sur la situation qu’ils vivent dans l’UP de Béjaïa, ils ont, en plus de leur débrayage d’une journée renouvelable, dressé une liste de huit points négatifs de l’unité dont les principaux sont l’arrêt des projets existants, la désorganisation et la déstructuration des services existants, l’application non juste et non équitable de la convention collective et notamment en matière de salaires, le désossement de l’unité en matière d’effectifs, puisqu’il n’y a eu aucun recrutement depuis septembre 2013 à ce jour. En d’autres termes, les travailleurs de l’unité de production de l’EPLA de Béjaïa reprochent à leur PDG de les négliger sur tous les plans et de leur avoir tenu rancune pour leur refus de transfert de l’outil de production vers Alger.
B. Mouhoub
