Les élèves mettent fin à leur grève

Partager

Les élèves du lycée polyvalent de Tizi-Gheniff (LEP) ont enfin repris les cours et sont entrés dans leurs classes respectives, dans la matinée d’hier, premier jour de semaine après plus d’une semaine de grève dont le but premier est de réclamer le seuil des cours à réviser, appelé également « El Aataba », à l’instar de tous les élèves des classes de troisième année secondaire, candidats potentiels au prochaines épreuves de l’examen du baccalauréat. Cependant, cette action a pris une toute autre tournure quelques jours plus tard alors que leurs camarades du lycée «Ouarzeddine Achour» avaient mis fin à leur mouvement de grève, demandant le départ de la directrice de l’établissement. Le directeur de l’éducation avait dépêché une commission d’enquête présidée par le chef du service contentieux pour trouver un terrain d’entente et pour rendre compte au premier responsable du secteur afin qu’il puisse prendre les mesures nécessaires tout en prenant connaissance plus objectivement des tenants et aboutissants de ce problème. Dans la matinée du vendredi passé une autre réunion a été initiée pour discuter non seulement du problème mais également pour trouver la voie pour raisonner les élèves. Un long débat s’est instauré alors que certains pères n’ont pas hésité à se lever pour dire que leurs enfants font partie du groupe des meneurs et qu’ils allaient intervenir, cela sous les applaudissements de l’assistance car certains voulaient savoir les noms des meneurs alors que d’autres voulaient que cela reste dans le secret le plus total pour ne pas offenser leurs parents. Par ailleurs, à la fin, tout le monde s’est mis d’accord pour dégager un comité des parents et des différents représentants pour venir, le lendemain, au lycée pour assister les  responsables de l’établissement. « Comme prévu, nous nous sommes présentés au lycée bien avant le début des cours. Nous n’avons pas trouvé beaucoup de difficultés à convaincre nos enfants à reprendre les cours tout en insistant que le dialogue continuera», nous confie M. Saïd Allel, membre de l’APE et membre de la coordination que nous avons joint au téléphone.                        

Essaid Mouas

Partager