L'aide à l'habitat rural, seule note de satisfaction

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Ath Mansour est une commune sous-développée où la vie n’est pas du tout rose pour les habitants, qui tentent, tant bien que mal, de faire avec ce qu’ils ont entre les mains. Pour l’APC, il y a aussi ces budgets « insuffisants » qui ne sont pas faits pour juguler le marasme et la léthargie dans laquelle est plongée cette municipalité avec des carences dans presque tous les domaines comme l’aménagement urbain (AEP, assainissement, éclairage public, routes,…). Mais dans ce tableau, certes noir, il y a une note de satisfaction quand même qui a trait à l’urbanisation. L’aide à l’habitat rural, appelé communément le Fonal, constitue une note de satisfaction dans cette municipalité avec pas moins de 500 unités accordées depuis quelques années à ce jour pour Ath Mansour. Le chef-lieu et les villages connaissent une extension urbaine effrénée grâce, entre autres, à l’aide de l’ordre de 700 000 DA pour l’auto construction. Si l’on prend l’exemple du quartier Tansaout, situé sur le flanc Est du village Ath Vouali, l’on constate que les constructions dans le cadre du social ont littéralement « explosé »! Ce quartier compte, à présent, des centaines de maisons, neuves pour la majorité dénotant de la réussite de cette aide à l’habitat rural. Étant donné que c’est son « domaine » de prédilection, le Fonal semble réussir à Ath Mansour. Le petit village qu’est devenu le quartier Tansaout offre une vue, plutôt, « mignonne » et un décor on ne peut plus rustique! Néanmoins, la fausse note dans tout cela demeure, irrémédiablement, cette extension urbaine anarchique qui se fait surtout au détriment des terres agricoles et au prix de la coupe de centaines d’oliviers sans aucun état d’âme. « Un mal nécessaire ! », diriez-vous! Les pâtés des maisons, nouvellement construites, « s’enchevêtrent » sans aucun alignement et dans une grande anarchie. 

Y. Samir

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