Pagaille à la poste d’Aït Ikhlef

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La poste d’Aït Ikhlef, dans la commune de Bouzeguène, qui risque de s’effondrer à tout moment suite à sa détérioration, a été délocalisée, le 25 janvier dernier, au centre culturel Ferrat Ramdane. Mais bien avant sa délocalisation, la poste de Bouzeguène ne faisait pas déjà trop le bonheur des citoyens et des usagers du CCP venant des quatre communes de Bouzeguène et d’Ifigha. En effet, les usagers de cette institution publique sont confrontés au problème de manque de liquidités au niveau de ce bureau de poste. Ces derniers attendent des heures durant, surtout avec le froid glacial et les pluies torrentielles de ces derniers jours, dans la cour du centre culturel où la poste a élu domicile depuis une semaine pour que les employés de bureaux leurs apprennent, en fin de compte et à partir des fenêtres, que la poste manque de liquidités et ça ne vaut pas la peine d’attendre. Même constat pour les autres opérations, car soit le réseau est en panne, et c’est ce qui arrive dans la plus part du temps, soit il n’y a pas d’électricité. « Je suis venu à huit heures du matin pour retirer mon argent mais après une longue attente, j’apprends des autres clients qu’il n’y a pas de liquidités », nous dira un citoyen de Bouzeguène. « Ce problème de liquidités persiste depuis des mois déjà et les citoyens de la région ont beaucoup patienté. La situation était la même bien avant ce problème de délocalisation. Certes en délocalisant la poste on a mis les employés à l’abri, mais pas les clients qui se battent pour retirer leurs paies à chaque fin du mois. Le comble est que les employés, qui sont là que grâce aux clients, nous demandent d’aller retirer notre argent à Azazga ou à Idjeur. À quoi bon sert d’avoir une poste qui ne fonctionne presque pas », nous a confié une enseignante. Il faut dire que bien avant cette crise, les clients criaient la pagaille et le manque d’accueil à la poste d’Aït Ikhlef. « Leur regard me donne l’air d’être un mendiant à chaque fois que je viens retirer mon argent. On nous parle sans même nous regarder, c’est comme si qu’on est là pour les déranger et tout cela pour nous dire en fin de compte que ce n’est pas la peine d’attendre car il n’y a plus de liquidités », déplore un citoyen. De notre côté nous avons essayé à maintes reprises, de nous rapprocher de l’administration pour avoir plus d’information sur la situation, mais en vain.                    

Fatima Ameziane.

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