Recasement de 20 familles sinistrées à Sidi Ali Lebher

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Hier matin, une opération de recasement de vingt familles a été organisée par les autorités locales de Béjaïa.  Ainsi, le wali, accompagné du chef de daïra, du président de l’APC et du directeur de l’OPGI, a donné le coup d’envoi de l’opération, en se rendant à l’ancien lieu de résidence de ces familles, situé en plein milieu de la rue Vieillard, dans la haute ville. Vingt familles dont les logements ont été touchés par le séisme du 29 novembre 2012 ont bénéficié de cette opération. Après expertise, il s’est avéré selon les responsables de l’OPGI rencontrés sur place, qu’il était impossible de procéder à la restauration des bâtisses. Celles-ci ont été gravement touchées et doivent donc être démolies. C’est pourquoi soixante-dix-sept familles ont été inscrites dans le programme de recasement, dont la première opération s’est effectuée hier matin. De nouvelles opérations sont programmées aussi pour les jours et semaines avenir. Le recasement de ces sinistrés a commencé à se faire à la cité Sidi Ali Lebher, où trois blocs d’habitation leur ont été réservés. L’opération a été encadrée par la police et la Protection civile, qui veillaient au bon déroulement de l’opération. Les autorités ont prévu de mettre les scellés sur les vieilles habitations qu’ils ont pris le soin de rendre inhabitable, pour éviter la réoccupation des lieux par d’éventuels squatteurs, qui se mettront en danger dans ces lieux qui ne garantissent plus aucune sécurité. La joie se lisait quand même sur les visages des familles qui ont bénéficié de cette opération, même si certains se sont plaints de l’exigüité des appartements qui leur ont été attribués. D’un autre côté les commerçants situés en bas des maisons évacuées se demandaient ce qui allait en advenir de leurs magasins. Enfin, rappelons que cette opération avait été promise par le wali de Béjaïa, lors des manifestations qui avaient été organisées en novembre dernier pour exiger le déblocage des opérations de constructions de logements neufs et leur attribution aux demandeurs, dont certains attendent depuis des décennies.

N. Si Yani

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