Le chemin communal qui mène au village d’El Kelaâ, situé à 25 km du chef-lieu communal d’Ighil Ali, se trouve dans un piteux état.
Les dernières chutes de neige ont fait accélérer son délabrement, avec des éboulements et des chutes de pierres survenus dans différents endroits de ce tronçon d’une largeur qui ne dépasse pas les 4 mètres ! avant-hier, les élèves habitant ce village n’ont pas pu rejoindre leurs établissements scolaires, situés à Ighil Ali, à cause de l’éboulement qui s’est produit dans un endroit de ce chemin, lequel a obstrué le passage, en empêchant le bus scolaire de venir ramasser les élèves pour les transporter vers leurs écoles. Le village d’El Kelaâ était injoignable par route toute la journée d’hier. «Nous sommes en train de dégager les décombres et la terre qui ont enseveli la chaussée (durant la journée de mardi, ndlr). C’est un grand problème qui affecte ce tronçon. A chaque chute de neige ou à la tombée de pluies diluviennes, ce problème resurgit à travers des affaissements et des éboulements qui finissent pas ensevelir ce chemin de surcroît délabré !» déplore, vivement, M. Djoulaït Djamel, P/APC d’Ighil Ali, qui, dans la foulée, lance un appel aux autorités de wilaya afin de se pencher sérieusement sur ce problème, qui n’en finit pas de réapparaître à chaque fois. «Nous demandons que l’on nous dégage un budget pour conforter ce chemin ou, s’il y a lieu, de lui changer carrément l’itinéraire!» préconise notre interlocuteur. Le chemin qui mène vers le village El Kelaâ, que nous avons parcouru plusieurs fois par le passé est un véritable coupe-gorge et un tronçon d’une grande dangerosité indiscutable, en ce sens qu’il est taillé à même les parois des falaises abruptes, d’où déboulent, chaque jour, de grosses pierres qui manquent d’écraser les automobilistes quand ce n’est pas la chaussée qui est complètement obstruée pendant des heures, et même parfois des jours entiers! Enfin, ce chemin, «suspendu» entre les falaises abruptes et des précipices profonds, fut réalisé par le génie militaire français vers la fin du 19 e siècle.
Syphax Y.