À Aokas, l’entreprise chargée du raccordement au gaz de ville de la cité des 40 logements a fouiné pendant près de trois semaines pour trouver la conduite principale.
Cette situation, on la retrouve parfois quand il s’agit de procéder au branchement au réseau d’alimentation en eau potable. Comme si les plans d’installation des différents réseaux ont été égarés.
« Ils ont creusé des trous devant les entrées de nos immeubles qu’ils ont laissés à ciel ouvert, constituant, conséquemment, un danger pour les habitants, notamment les enfants », dira Madjid, un habitant de ladite cité.
Approché par nos soins, un manœuvre, qui s’affairait à creuser, avouera que les services techniques de la mairie comme ceux de la société de distribution du gaz de ville ont été incapables de situer les points de passage du réseau.
Il se désolera que ceci ait engendré un énorme retard pour son employeur. C’est un véritable laisser-aller qui est constaté dans la commune d’Aokas. Outre cette lacune au niveau de la cité des 40 logements, une autre entreprise, chargée de la réalisation du nouveau réseau d’alimentation de la ville en eau potable, en l’absence de plans des différents réseaux, a endommagé le réseau électrique souterrain et causé des coupures de courant au niveau de la cité des 80 logements.
Du côté de la cité des 215 logements, les tampons en béton couvrant les regards des eaux pluviales sur le trottoir de la route menant à cette cité à partir du nouveau lycée ont été endommagés depuis belle lurette.
Ce sont désormais des trous à ciel ouvert qui constituent un danger permanent aux piétons, nombreux à fréquenter cette artère. La confection de bouchons en béton par les services de la mairie relève-telle de l’impossible au point où cela dure depuis plus d’une année ?
A. Gana