"Ne pas laisser passer cette chance"

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La Côte d’Ivoire ne doit « pas laisser passer cette chance » de remporter une seconde CAN en finale de l’édition 2015ce soir contre le Ghana, « sinon pour certains joueurs ce sera trop tard », estime son sélectionneur Hervé Renard.

A quel match vous attendez-vous ?

Le premier match dans le tournoi a été très difficile pour les deux équipes. Depuis, elles ont beaucoup progressé y compris en défense. Ce sera un match très difficile, avec deux très bonnes équipes, deux pays très forts en Afrique depuis longtemps. Ce ne sera pas facile, mais ça fait longtemps qu’il n’y a pas de finale facile. On est sur la même ligne. Les deux équipes ont perdu leurs deux dernières finales. Peut-être qu’on a un avantage psychologique, parce que la CAN remportée par la Côte d’Ivoire en 1992 l’a été contre le Ghana. En 2006 et en 2012, la Côte d’Ivoire n’était pas loin (défaites ivoiriennes en finale aux tirs au but, ndlr). Maintenant, c’est le bon moment.

Sur quoi le match se jouera-t-il ?

Pour nous, il s’agit de bien fermer leurs joueurs offensivement importants. Leur métronome est André Ayew, en grande forme actuellement. Ils ont aussi Atsu à droite et Mubarak (Wakaso) au milieu, capables de faire la dernière passe et marquer. Ils ont des joueurs très solides, mais on a les mêmes arguments. Ce sera très serré. Peut-être que ça se décidera sur coup de pied arrêté où on est très performants. On n’a pas de crainte spéciale.

Quid de Yaya Touré ?

J’avais dit avant la demi-finale qu’il serait présent, et on l’a vu: son but fantastique n’est pas venu par hasard. Ce genre de joueurs fantastiques sont toujours prêts pour les matches importants, ils n’ont pas la pression. L’adrénaline de la compétition les rend différents.

Vous connaissez très bien de nombreux joueurs ghanéens…

Entre mes passages au Ghana (comme adjoint du sélectionneur Claude Le Roy en 2007-2008, ndlr) et à Sochaux (octobre 2013-2014), je connais neuf joueurs, notamment deux défenseurs, Boye et Afful, je connais leurs points forts et points faibles. C’est mieux de bien connaître les joueurs. Si vous ignorez le bon jeu de tête de Gyan ou les qualités d’André Ayew, vous rencontrez des problèmes. Au Ghana, c’était mon arrivée en Afrique, c’était un rêve, fantastique. Mais il n’y aura pas de cadeau à faire, il faudra encore une fois battre le Ghana.

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